«Je ne voyais pas beaucoup d’exemples de femmes aux cheveux courts»

Qu’on les chérisse ou qu’on les haïsse, qu’ils soient moqués ou admirés, les cheveux, c’est une sacrée affaire. Parce qu’ils contribuent à faire de nous ce que nous sommes, Libération leur consacre une chronique. Aujourd’hui, une designer de 27 ans qui souhaite rester anonyme.

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«Mes cheveux sont courts et bruns. C’est une coupe à la garçonne. Je les ai coupés il y a quatre ans. J’ai rompu avec un garçon avec qui j’étais, qui était très autoritaire avec moi et qui ne voulait pas que je me coupe les cheveux. C’était quelqu’un d’assez agressif en paroles et qui avait des idées très arrêtées sur ce qu’est une femme. En gros, une femme c’est une personne avec des cheveux longs.

«Quand j’ai rompu avec lui, je n’étais pas dans une très bonne période de ma vie et j’ai décidé que, comme cette relation avait été affreuse, ça m’indifférait de savoir si je plairais ou pas, du coup j’ai tout coupé. Au début, j’avais peur du résultat et finalement ça m’a beaucoup plu.

Idéal de féminité

«Par contre, quand je me suis retrouvée à avoir envie de plaire à nouveau, je ne savais plus comment faire, j’avais l’impression de ne pas cadrer avec comment il fallait être, de ne pas être assez féminine, de ne pas avoir des beaux cheveux brillants. J’ai enseigné en Angleterre et toutes les femmes avaient de très beaux cheveux, ça m’avait beaucoup marquée. Comme une espèce d’idéal de féminité particulier.

«Les cheveux, ce n’était pas un truc auquel j’attachais une valeur folle avant. Mais le fait de les enlever, c’était une audace personnelle. Je me sentais juste très forte et très indépendante. J’ai réussi à retourner un peu la situation à mon avantage. Je me sentais beaucoup mieux.

Exemples flatteurs

«J’ai toujours été quelqu’un de très conventionnel et conformiste. J’ai toujours été très attachée à la manière dont ma mère voulait les choses, ou ce mec dont je parlais, et finalement c’était un peu la première fois où je me disais (...)

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