« Il ne l'a pas violée » : Woody Allen défend Luis Rubiales après son baiser forcé à Jenni Hermoso

Ottavia Da Re / Sintesi / SIPA

En marge de la présentation de son dernier long-métrage, Coup de chance, à la Mostra de Venise, Woody Allen a estimé auprès du quotidien espagnol El Mundo que Luis Rubiales ne devrait pas être licencié en raison d'un « simple baiser ». « Le baiser sur la joueuse de foot était une erreur, mais il n'a pas incendié une école. Il doit s'excuser et avancer. Ils ne se sont pas cachés, et il ne l'a pas non plus embrassée dans une ruelle sombre, a déclaré le cinéaste. Il ne l'a pas violée. C'était juste un baiser et elle, une amie. Qu'est-ce qu'il y a de mal là-dedans ? », a questionné le cinéaste à qui l'on doit Annie Hall et Match Point, dans cet entretien relayé par l'Agence France-Presse.

« Quoi qu'il en soit, c'est difficile de comprendre qu'une personne puisse perdre son emploi et être sanctionnée de cette manière pour avoir embrassé quelqu'un », a regretté l'octogénaire par la suite.

En riposte à cet acte décrié, Jenny Hermoso et ses 22 coéquipières ont annoncé qu'elles refusaient de jouer pour le compte de l'équipe nationale tant que Luis Rubiales ne démissionnera pas. Des responsables régionaux de la RFEF (Royal Spanish Football Federation) et des membres du gouvernement espagnol ont également réclamé le départ du mis en cause. Dans l'attente des conclusions d'une enquête approfondie, Luis Rubiales a été suspendu provisoirement par la FIFA pour une période initiale de 90 jours. Il a indiqué qu'il ne démissionnerait pas « pour un petit bisou » qui, selon lui, était « con...


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