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«Je ne veux pas m’exprimer sur Notre-Dame-des-Landes, je vais encore me faire engueuler.»

Quittera-t-il le gouvernement si ce dernier décide de construire Notre-Dame-des-Landes, ce second aéroport nantais auquel il est opposé ? «J’assumerai mes responsabilités quand la décision sera prise», a éludé jeudi Nicolas Hulot sur France Inter. Sur la question de son utilité au sein de l’exécutif, le ministre de la Transition écologique et solidaire a répondu : «Reposez-moi la question en décembre.» Tout en affirmant «se sentir très utile» pour le moment. «Depuis six mois, j’apprends et je gagne sur certaines choses», a-t-il dit, qualifiant de «rumeur urbaine» les articles faisant part de son malaise. «Je découvre mes propres états d’âme et je suis ravi d’être informé, mais tout va bien», a-t-il assuré. Probablement reboosté par son dîner de la veille avec Emmanuel Macon, qui a dû l’assurer de son soutien et de sa confiance.

En privé, ces dernières semaines, Hulot ne cachait pourtant pas ses interrogations. Et confiait s’être donné un an pour faire le bilan de son action. Il y a l’aéroport, mais aussi le glyphosate, cet herbicide défendu par de puissants lobbys. «Si je n’étais pas intervenu, on s’apprêtait, ce qui est une folie absolue, à [le] réautoriser pour dix ans» dans l’UE, s’est-il félicité jeudi.

Deux autres dossiers sont de vrais marqueurs à ses yeux : primo, les états généraux de l’alimentation, qui seront conclus en décembre. Marginalisé par son collègue de l’Agriculture, Stéphane Travert, Hulot compte peser pour que les enjeux environnementaux et sanitaires soient - vraiment - pris en compte. Jeudi, il a salué les ordonnances annoncées la veille par le Président : «Il a tracé une sacrée perspective sur le changement en profondeur du mode alimentaire et agricole.» Tout sera une question de mise en œuvre. Idem pour le nucléaire. Pour respecter la loi qui prévoit de réduire à 50 % la part de l’atome dans la production d’électricité, il faut planifier la fermeture de 17 à 25 réacteurs, a-t-il rappelé en juillet, une première pour un ministre. Qui (...)

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