"Je ne veux pas de chaos": Glucksmann dénonce "l'obsession" des insoumis de mener une présidentielle anticipée

Le député européen Raphaël Glucksmann se félicite ce jeudi 12 décembre sur BFMTV-RMC des "bougés", des "changements" de la part de différents partis dans les discussions menées à propos de la nomination du prochain Premier ministre.

"Il y a une sortie du déni et un comportement adulte, on discute", déclare-t-il. Car pour lui, "ce qui compte plus que tout autre chose, c'est que le pays va mal, qu'il peut sombrer". Il estime qu'"aujourd'hui", le but est d'"émanciper le gouvernement de la France de la tutelle de Marine Le Pen".

"Je ne veux pas de chaos"

Raphaël Glucksmann pointe ainsi du doigt la non-participation de La France insoumise à ces discussions car selon lui, le "seul but" des insoumis est de "créer les conditions d'une présidentielle anticipée".

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"Leur seule obsession c'est Jean-Luc Mélenchon président de la République ou au moins candidat à la présidence", affirme-t-il.

Le député européen Place publique est catégorique: Jean-Luc Mélenchon "ne peut pas être le candidat de la gauche pour accéder aux responsabilités ni aujourd'hui, ni demain". "Sa vision du monde n'est pas la mienne et ne sera jamais la mienne", assure-t-il.

"Moi je ne veux pas dépendre de ces obsessions, ni du destin personnel de Jean-Luc Mélenchon. (...) Je ne veux pas de chaos, je ne veux pas que mon pays sombre dans une instabilité permanente", martèle-t-il.

Avant d'ajouter: "Moi, je ne joue pas avec la perspective de l'arrivée de Marine Le Pen à l'Élysée avec une Constitution qui rendrait son arrivée au pouvoir plus douloureuse que dans les autres pays européens".

Afin que la France ait un gouvernement, comme il le souhaite, il appelle ainsi à tenter de trouver "un accord minimal qui permet la stabilité du pays".

Article original publié sur BFMTV.com