"Je ne suis pas un prédateur, mais victime d’un harcèlement" : Tariq Ramadan dénonce un "piège"
Un premier procès pour Tariq Ramadan. Alors qu’il est au cœur de plusieurs affaires de viols, en France et en Suisse, l’ancienne personnalité habituée des plateaux TV fait face au tribunal de Genève, depuis le 15 mai 2023. Il est accusé "de viol" et "contrainte sexuelle". L’homme de 60 ans se dit victime d’un "piège", comme le rapporte La Dépêche, lundi 15 mai 2023. "Je ne suis pas un prédateur, mais victime d’un harcèlement", martèle Tariq Ramadan. Ce dernier a reconnu avoir rencontré la plaignante, renommée Brigitte, mais affirme ne pas avoir eu de relations sexuelles avec elle. "Je ne vais pas me laisser faire par le mensonge et la manipulation", a-t-il soutenu. Tout en assurant être innocent, il a indiqué avoir eu "une chute morale". La figure contestée risque entre deux et dix ans de prison. Pour rappel, l’affaire avait éclaté lorsque d’anciennes collégiennes de Genève avaient révélé que l’islamologue avait tenté d’en séduire une et eu des relations sexuelles avec trois autres.
L’enquête suisse s’est ouverte à l’automne 2018, alors que Tariq Ramadan était en détention provisoire en France, dans le cadre de deux autres affaires de viol. Il avait été incarcéré pendant neuf mois, du 2 février au 15 novembre 2018. Désormais, l’affaire est aussi dans les tribunaux français. Le parquet a requis le renvoi aux assises de Tariq Ramadan pour des accusations de viols. Trois autres témoignages accompagnent celui de Brigitte. Vendredi 12 mai 2023, l’islamologue a demandé un dépaysement (...)