"Il ne faut jamais les lâcher": Darmanin appelle son successeur à "aimer" les forces de l'ordre "même quand c'est difficile"

Dans une interview au JDD parue ce samedi 31 août, Gérald Darmanin donne des conseils à son successeur, encore inconnu, au poste de ministre de l'Intérieur.

Gérald Darmanin prépare ses cartons en attendant la nomination du futur Premier ministre et in fine du prochain gouvernement. Après "quatre ans et demi", passés dans le costume du premier flic de France, comme il le rappelle, le ministre démissionnaire donne des conseils à son successeur dans une interview au Journal du dimanche parue ce samedi 31 août. "Dors dès que tu peux", glisse-t-il, se remémorant le rythme frénétique de ce poste au ministère de l'Intérieur.

"Il faut être ici du lundi 7 heures du matin au dimanche 23 heures", précise-t-il.

Sans compter, comme le rappelle le JDD, les "allers-retours à l’autre bout de la France en quelques heures", le dernier étant pour l’attaque de la synagogue de la Grande-Motte, et "les réveils nocturnes deux à trois fois par semaine au début".

Gérald Darmanin conseille aussi à son successeur d'"aimer" les policiers, les gendarmes, les pompiers. "Il ne faut jamais les lâcher, même quand c’est difficile médiatiquement et politiquement", assure-t-il tout en appelant à se faire respecter.

En quatre ans et demi passés dans les locaux de la place Beauvau, Gérald Darmanin en est arrivé à un dramatique calcul: il a assisté à un enterrement "tous les mois et demi".

Plus joyeusement, il se réjouit de certains de ses derniers moments passés en tant que ministre de l'Intérieur, tels que les petits-déjeuners chaque matin avec les forces de l’ordre engagées pour les Jeux olympiques de Paris.

Article original publié sur BFMTV.com