« Vous ne débattez pas avec madame Le Pen » : le débat Zemmour-Darmanin fait pschitt

Éric Zemmour débat avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur le plateau de l'émission « Zemmour et Naulleau », diffusée sur Paris Première, mercredi 24 février. 
Éric Zemmour débat avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur le plateau de l'émission « Zemmour et Naulleau », diffusée sur Paris Première, mercredi 24 février.

Après son débat face à Marine Le Pen, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, allait-il qualifier Éric Zemmour de mollasson à son tour ? L'affiche était belle. Le choc de deux droites, prometteur. Le ministre contre le polémiste. Il n'en fut rien. Gérald Darmanin, concis à défaut d'être précis, a tenté d'emporter la bataille des chiffres, tandis que le chroniqueur aura défendu, pied à pied, son unique conviction : l'immigration fait le lit de l'islamisme en France. Un point commun, cependant, l'amour immodéré des citations.

« J'ai du mal avec l'idée que l'ascenseur social soit bloqué. À force de tout racialiser, de tout discriminer? » On en viendrait presque à citer Beaumarchais dans Le Mariage de Figaro : « Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus », a fait valoir Gérald Darmanin devant Éric Zemmour. L'occasion de rappeler ses origines modestes. Une mère femme de ménage, un père ne maîtrisant pas tous les codes de l'école, fils d'immigré? « Il paraît que je le dis trop souvent. Mais moi, ça me plaît de dire qu'à 37-38 ans on peut être ministre de la République », a reconnu le ministre. Un héritage parfois utile quand on s'appelle Darmanin et que l'on débat avec Marine Le Pen : « Entre nous deux, ce n'est pas moi qui suis né dans un château. »

Z comme Zemmour

Mais de la présidente du Rassemblement national il n'était pas question hier soir, sur le plateau de Paris Première. Sauf au moment, pour Éric Zemmour, d'aborder le livre du min [...] Lire la suite