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NBA : la culture du pivot

DeMarcus Cousins (à gauche) et Andre Drummond à Las Vegas, en août.

Tirs du parking, contres ravageurs et flops comiques... Quatorzième tour d'horizon des parquets américains, de la côte Atlantique au littoral Pacifique.


Nous ne sommes plus qu’à une semaine du All Star Game. Les sélections de l’Ouest et de l’Est sont bien entendu connues et la NBA balance nombre de spots histoire de nous le rappeler à chaque instant des matchs. Il n’est pas anodin pour deux raisons. La première, c’est toujours un moment charnière dans une saison. Mais c’est aussi, et surtout, le dernier de Kobe Bryant. All Star de légende pour un joueur de légende ? Le concours à 3 points dans lequel Stephen Curry officiera sera aussi un moment fort du week-end.

Le rôle des pivots en pleine mutation

Le pivot, poste numéro 5 sur 5, la quintessence du basket-ball aux Etats-Unis. Le poste de référence. Beaucoup pensent qu’il n’y a pas de grandes équipes sans grand pivot. Avant les années 80 et Magic Johnson - histoire de placer une borne qui sera de toute manière toujours discutée -, l’affaire était d’ailleurs vérifiée : Wilt Chamberlain avec les Sixers puis les Lakers, Bill Russell pour les Celtics, Willis Reed chez les Knicks, Kareem Abdul-Jabbar avec les Bucks puis les Lakers, Moses Malone aux Sixers… Pour ne citer qu’eux.

Depuis, si les années 90 ont été riches en centers de renom - Shaquille O’Neal, David Robinson, Dikembe Mutombo, Hakeem Olajuwon, Patrick Ewing… –, c’est à un lent mais certain recul de l’importance des pivots dans le jeu offensif des équipes qu’on assiste. La première raison étant la création de la ligne des 3 points en 1979, après bien des atermoiements dont Basket USA a rendu compte jeudi. Le nombre de points tentés ou marqués à longue distance a progressé d’année en année (voir ci-dessous) : de 0,8 inscrit pour 2,8 tentés par match en 1979, il n’a cette saison jamais été aussi important avec 8,3 tirs réussis pour 23,7 shoots tentés. Et comme le nombre de tirs à l’extérieur augmente, les pivots sont souvent réduits à défendre et à prendre des (...)

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