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Le nazi Aloïs Brunner est mort il y a quatre ans en Syrie

Le camp d'Auschwitz, où Aloïs Brunner a envoyé à la mort des milliers de déportés.

Le centre Simon Wiesenthal a recueilli de nouvelles informations sur la mort, jusqu'ici incertaine, du bras droit d'Adolf Eichmann, soupçonné de vivre sous la protection du régime syrien depuis les années 50.

Sa mort était devenue chaque année un peu plus probable. Le centre Simon Wiesenthal, organisation basée à Jérusalem qui lutte pour que les criminels nazis répondent de leurs actes, en a maintenant la quasi-certitude: Aloïs Brunner, l’un des plus recherchés au monde, est mort en Syrie il y a quatre ans. Il avait alors 98 ans. «Nous avons reçu des informations d’un ancien agent des services secrets allemands, qui a servi au Moyen-Orient, et qui nous a dit que Brunner était mort et avait été enterré à Damas», a déclaré Efraim Zuroff, le directeur du centre, au quotidien britannique Daily Express, précisant qu’il considérait cette source comme fiable.

Nazi fled justice for a new ‘job’ as torturer for Syria’s murderous regime http://t.co/bnK7gym3AU If only we could have caught him…

— Efraim Zuroff (@EZuroff) 30 Novembre 2014

«Si seulement on avait pu l’avoir…»

Aloïs Brunner est né en 1912 dans la partie de l’Empire qui est aujourd’hui l’Autriche. Fervent SS, il est rapidement devenu le bras droit d’Adolf Eichmann, premier exécutant de la solution finale. Entre juin 1943 et août 1944, Brunner a été le chef du camp d’internement de Drancy, d’où partaient les convois de déportés. Il est accusé d’avoir organisé la déportation de 130 000 juifs en Europe, dont 24 000 en France et 43 000 en Grèce.

Sa trace a été retrouvée par les époux Klarsfeld à Damas, qui le soupçonnaient depuis le début des années 60 de vivre sous la protection des autorités syriennes. Sous le nom de «docteur Georg Fischer», il aurait aidé Hafez al-Assad à pefectionner son système de renseignement et dispensé ses conseils en répression et torture. Le régime Assad, père et fils, a toujours démenti sa présence. En 1961, Brunner a perdu l’usage d’un œil et trois doigts dans un attentat au colis (...)

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La mort était son métier
Aloïs Brunner «serait bien mort».
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