« Nautilus » : la française Céline Menville raconte son tournage d'un an en Australie

Paris Match. Comment êtes-vous arrivée sur ce projet?
Céline Menville. C'est une aventure dans l’aventure. En juin 2021, mon agent m’appelle et me propose de passer un casting pour le rôle d’une mercenaire française dans l’adaptation par Disney de «20 000 lieues sous les mers» de Jules Verne. Rien que ça! Je le fais sans hésiter et sans y croire une seule seconde. Je suis allée au casting tellement détendue que je me suis permise une très grande liberté dans la création du personnage de Loti. C’est ce qui a fait que j’ai eu le rôle. Être bilingue m’a aussi beaucoup aidée. Le casting a duré cinq mois, beaucoup d’actrices ont été vues. Ensuite, je suis partie m’installer en Australie pendant presque un an. On a tourné onze mois, à un rythme d’environ un mois par épisode.

L’univers de Jules Verne vous était-il familier ?
Oui, ça fait partie de ma culture et de mon éducation. J’avais vraiment l’univers de Jules Verne en tête, notamment le film produit par Walt Disney en 1954 et surtout le personnage de Kirk Douglas. Je ne suis pas sûre que ça soit flagrant mais je m’en suis inspirée. Ce qui est très beau dans l’adaptation faite par James Dormer, c’est qu’il a créé des personnages féminins qu’il n’y a pas du tout dans l’œuvre originale. Les femmes qu’il a inventées sont magnifiques, tellement fidèles aux personnages féminins de Jules Verne. Elles sont fortes, courageuses, combattives, impliquées…

Jouer en costume d’époque était-il un plaisir?
Initialement, je devais porter u...


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