Naufrage en Méditerranée, Ukraine, Mozambique, Finlande, Inde : les informations de la nuit
Près de 70 disparus, dont 25 Maliens, dans le naufrage d’une pirogue de migrants au large du Maroc. L’embarcation en route vers l’Espagne a sombré le 19 décembre, a annoncé jeudi soir le gouvernement malien, faisant état de 11 survivants secourus. Selon El País, l’activité des traversées a aussi été “particulièrement frénétique ces deux derniers jours sur la côte canarienne”, l’une des routes migratoires au large de l’Espagne “les plus meurtrières du monde”. Plus de 800 personnes sont arrivées sur ces îles depuis Noël, rapporte le quotidien espagnol. Un rapport publié jeudi par l’ONG espagnole Caminando Fronteras, affirme que plus de 10 400 migrants sont morts ou ont disparu en mer en tentant de rejoindre l’Espagne en 2024, année marquée par un afflux migratoire record dans l’archipel des Canaries. 30 personnes sont décédées par jour en moyenne, entre janvier et le 15 décembre 2024, selon l’ONG.
Selon Poutine, la Slovaquie est prête à accueillir des pourparlers sur l’Ukraine. Le président russe a affirmé jeudi que Bratislava avait proposé d’être une “plateforme” pour d’éventuelles négociations de paix, près de trois ans après le début de l’assaut russe. “Nous ne sommes pas contre”, a déclaré Poutine, louant la “position neutre” de la Slovaquie. Robert Fico, l’un des rares dirigeants européens restés proches du Kremlin, a rencontré le président russe à Moscou le 22 décembre. Cette visite d’un dirigeant européen dans la capitale russe, une démarche très rare, était allée à l’encontre de la politique d’isolement de Vladimir Poutine appliquée par les Occidentaux, qui s’efforcent de faire front uni dans leur soutien à Kiev. En mai dernier, “les autorités slovaques avaient déjà proposé d’organiser un sommet pour la paix afin de mettre fin à la guerre russo-ukrainienne”, rappelle le site russe indépendant Meduza.
Mozambique : 125 morts en trois jours de violences. Ce décompte a été dévoilé jeudi par la Plataforma Decide, une ONG à la réputation sérieuse et dont les données sont reprises régulièrement par Amnesty International et d’autres ONG internationales. Depuis que l’opposition manifeste contre la victoire proclamée du parti au pouvoir aux élections d’octobre, cela porterait le bilan à 252 morts, dans un pays qui n’avait pas connu de telles violences depuis la fin de la guerre civile, hormis les exactions commises par des groupes armés jihadistes dans le Nord. La plupart des décès sont comptabilisés autour de Maputo, les provinces du nord notamment Nampula où l’opposition est forte, ainsi qu’autour de Beira, la deuxième ville du pays. “À l’allure où vont les choses et au regard de l’intransigeance des deux parties, il faut craindre que le Mozambique ne finisse par basculer dans une guerre civile”, analyse le quotidien burkinabé Le Pays.
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