Nathan Law : "Les soutiens européens ne se traduisent jamais par des actions concrètes"
53 militants pro-démocratie ont été arrêtés ce mercredi 6 janvier à Hong Kong. Il s'agit du plus vaste coup de filet visant à faire pression sur les forces démocrates depuis l'instauration de la loi de sécurité nationale en juin 2020.
Les jours passent et se ressemblent à Hong Kong. Ce mercredi 6 janvier, pas moins de 53 militants pro-démocratie ont été arrêtés par les autorités pour " sédition ". Ils sont accusés d'avoir organisé des élections primaires illégales le 12 juillet 2020 afin de tenter d'obtenir une majorité au parlement de la ville et ainsi, avoir voix au chapitre en ce qui concerne les décisions politiques. Un mouvement qui n'a clairement pas plu à Pékin qui profite autant de la pandémie que des événements américains pour asseoir sa domination pendant que le monde regarde ailleurs.Depuis l'instauration de la loi sur la sécurité nationale promulguée le 30 juin 2020, les démocrates Hongkongais font régulièrement l'objet de coups de semonce répétés de la part de Pékin afin d'annihiler toute opposition. Cette loi permet de sanctionner ce que la Chine appelle la " subversion ", le " séparatisme ", le " terrorisme " et la " collusion avec des forces extérieures ". Un texte qui a particulièrement fait scandale car les accords de rétrocession entre la Grande-Bretagne et la Chine prévoyaient un système permettant à Hong Kong d'être chinois tout en gardant une autonomie politique jusqu'en 2047. Ainsi, des leaders de l'opposition comme Joshua Wong, Agnès Chow ou...