La Nasa va rentrer sa méga-fusée SLS suite aux ratés des tests

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Nouveau contretemps pour le SLS de la Nasa, contrainte de suspendre la chronologie de lancement avec remplissage qui devait vérifier si celui-ci est prêt à être lancé. Débuté le 20 mars, la Nasa n’est jamais parvenue à mener à bien cette répétition et les tests associés qui consistent à répéter les étapes menant à un lancement, du remplissage des réservoirs au compte à rebours final, ont été stoppés juste avant l'allumage des moteurs. En cause : une multitude de problèmes plus ou moins importants… annoncés comme mineurs dans un premier temps.

La Nasa s’est finalement résolue à ramener son lanceur dans son bâtiment d’assemblage afin de procéder à des réparations et des modifications. Une valve défectueuse va notamment être remplacée tandis que des fuites, découvertes lors des dernières opérations de remplissage de l'étage principal avec de l'hydrogène liquide, seront réparées.

Le SLS sur son pas de tir 39B du Centre spatial Kennedy le 21 mars 2022. © Nasa, Ben Smegelsky
Le SLS sur son pas de tir 39B du Centre spatial Kennedy le 21 mars 2022. © Nasa, Ben Smegelsky

Si on ne peut pas parler d’accident industriel pour le moment, force est de constater que le développement d'un lanceur n’est pas un long fleuve tranquille. C’est d’autant plus surprenant que l’architecture du SLS s’appuie sur l’héritage laissé par les programmes Saturn et des navettes spatiales. À contrario, les retards de développement rencontrés par le Starship de SpaceX ne sont pas étonnants pour un lanceur inédit dans sa conception et son architecture.

Incertitude sur la date de lancement

Concernant le vol d’essai d’Artemis-1, la Nasa qui souhaitait le réaliser début juin sera vraisemblablement contrainte de le prévoir, au mieux, entre le 29 juin et le 12 juillet. Malgré ce contretemps, elle maintient son objectif de ramener des astronautes sur la Lune d’ici 2025.

Les retards du SLS, que développe Boeing depuis bientôt dix ans, ne sont pas les seuls soucis que la Nasa doit...

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