Nappes phréatiques : la situation « s’est dégradée » en France

© ROMAIN DOUCELIN / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP

Selon le dernier bulletin, publié lundi, du Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM), « l’ensemble des nappes phréatiques affichent des niveaux sous les normales et 80 % des niveaux sont modérément bas à très bas ». Le BRGM a jugé que cette situation « s’est dégradée et est peu satisfaisante », à cause après une sécheresse exceptionnelle l’an dernier et une longue période sans pluie récemment.

L’organisme public souligne que les pluies de l’automne et de l’hiver, période de recharge essentielle, ont été « très insuffisantes pour compenser les déficits accumulés durant l’année 2022 ».

« Les prochaines pluies auront peu d’impact »

Lors de la conférence de presse de présentation du bulletin, l’hydrogéologue Violaine Bault a fait état d’une « grande incertitude » concernant les prochains mois. En effet, l’évolution des tendances « dépendra essentiellement de la pluviométrie », mais « la reconstitution des stocks d’ici le printemps reste difficilement envisageable sur les nappes réactives (qui sont les plus sensibles à la pluie) affichant des niveaux très bas ».

Selon le bureau de recherches, « les prochaines pluies auront probablement peu d’impact », dans la mesure où, dès courant avril, la reprise de la végétation absorbera la majeure partie de l’eau.

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