Namibie, Trump, Birmanie, Suisse : les informations de la nuit

Des électeurs namibiens font la queue pour voter à Windhoek en Namibie, le 27 novembre 2024.

Couac électoral en Namibie. Le scrutin le plus disputé de l’histoire du pays a tourné mercredi au désastre organisationnel : le vote, prolongé indéfiniment face aux immenses files d’électeurs, s’est poursuivi dans la nuit quatre heures après la fermeture prévue des bureaux de vote. Les tablettes servant à vérifier les identités au moyen des empreintes digitales ont aussi connu des incidents dans plusieurs bureaux : mises à jour intempestive, surchauffe ou batteries à plat. Les Namibiens ont piétiné parfois jusqu’à douze heures, sous un soleil de plomb avant de pouvoir voter. “Le chaos a éclaté à l’aéroport international de Walvis Bay”, l’un des bureaux de vote vers lequel des électeurs avaient été orientés après avoir été “informés que les files d’attente y étaient plus courtes”, ce qui s’est révélé inexact, raconte The Namibian. Des électeurs frustrés ont failli forcer l’entrée du bureau de vote.” Cette affluence est-elle l’indication d’une participation élevée qui serait un mauvais signal pour la Swapo, le parti au pouvoir depuis l’indépendance en 1990, plus défié que jamais ? Sa candidate Netumbo Nandi-Ndaitwah, en position de devenir la première femme présidente de Namibie, pourrait être contrainte à un second tour inédit.

Le camp Trump fait état de “menaces” contre plusieurs membres de sa future administration. Le FBI a affirmé mercredi avoir pris “connaissance de nombreuses alertes à la bombe et de faits de swatting visant des personnes” recrutées par le républicain au sein de sa nouvelle équipe présidentielle. Le “swatting” est une pratique qui consiste à provoquer des descentes de police chez les victimes en prétextant qu’un crime s’y déroule. L’ancien parlementaire Lee Zeldin, choisi par le président élu pour prendre la tête de l’Agence de protection de l’environnement et l’élue Elise Stefanik, nommée par Trump pour être ambassadrice américaine à l’ONU, ont notamment affirmé avoir été visés par des menaces. Andrew McCabe, ancien directeur adjoint du FBI, a confié à CNN qu’il n’était pas surpris. “C’est devenu un aspect très, très courant de la vie de toute personne qui occupe un poste important […]. Cela dure depuis des années”, a-t-il noté mercredi.

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