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"Je n'ai pas sous-estimé la menace terroriste": François Hollande défend sa gestion des attentats du 13-Novembre

Alors le procès des attentats du 13-Novembre s'ouvre aujourd'hui, François Hollande, en exercice à l'époque, est revenu sur cette nuit au micro de France info.

Interrogé sur France info ce matin, François Hollande qui s'exprimera longuement lors du procès des attentats du 13-Novembre, a tenu à défendre son action contre le terrorisme.

Celui qui était le président de la République le soir des attentats, s'est défendu d'avoir péché par naïveté, comme l'en avait accusé la droite à l'époque.

Abdeslam "doit parler"

"Si j'avais sous-estimé la menace terroriste, je n'aurais pas décidé de l'intervention au Mali dès le début 2013. Si j'avais sous-estimé la menace, je n'aurais pas agi comme membre de la coalition contre le groupe Etat islamique en Irak", a avancé l'ancien locataire de l'Elysée.

Grande inconnue du procès: la prise de parole ou non de Salah Abdeslam, seul membre du commando toujours vivant. Alors qu'il se terre dans le mutisme, François Hollande estime que "c'est de sa responsabilité de s'exprimer."

"Il doit parler aux victimes. (...) Il doit dire pourquoi il a commis de tels actes, s'il a des regrets. S'il ne dit rien, sa lâcheté sera encore plus grande que celle qu'on connaît aujourd'hui".

Le Belge est jugé à partir de ce mercredi avec 19 autres personnes accusées d'avoir participé à l'organisation des attentats. Un évènement hors norme, déjà qualifié de "procès du siècle" et qui doit durer neuf mois.

Article original publié sur BFMTV.com

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