“Il n’y a pas d’âge pour devenir nomade numérique”
Nomad List, la plateforme de référence des travailleurs à distance, estime que seulement 4 % des nomades numériques appartiennent à la tranche d’âge des 55-64 ans. Parmi ces derniers, l’ex-Londonienne Fiona McIntosh qui a quitté le Royaume-Uni en pleine pandémie pour la pointe nord-ouest de la Sicile – la station balnéaire de San Vito Lo Capo, plus exactement, où elle s’est facilement intégrée au groupe de jeunes nomades digitaux déjà sur place, selon le récit qu’elle publie dans The Times.
“Nous venons d’Angleterre, d’Irlande, de Roumanie, de Finlande, de Biélorussie, de Suède, d’Espagne, de France… Plantez une épingle n’importe où sur une carte de l’Europe et vous pouvez parier que l’une des 54 personnes qui composent notre petite communauté est partie de là pour venir à San Vito Lo Capo.”
“Me sentir à nouveau libre et audacieuse”
Fiona McIntosh raconte avoir cédé à “l’appel des sirènes de la liberté” après un divorce, la vente de la start-up qu’elle avait fondée à Londres avec un ami et le départ de la maison de ses deux grandes filles.
“J’aspirais au genre de poussée d’adrénaline que j’avais ressentie en voyageant sac au dos à travers l’Europe quand j’avais 20 ans. je voulais revivre, sortir de ma zone de confort, me sentir à nouveau libre et audacieuse. Je me suis secouée, j’ai fait le point et j’ai pensé : ‘Wow, pour la première fois depuis mes vingt ans, je peux faire ce que je veux quand je veux.’”
Depuis toujours amoureuse de l’Italie, elle a découvert après quelques recherches sur Internet que Palerme était une sorte de plaque tournante émergente pour les travailleurs à distance. “Avant de me laisser une chance de me dégonfler, j’avais fait mes valises, loué une maison sur place et réservé un vol easyJet.”
Pas assez de nomades de 50 ans !
Après un mois passé dans la capitale, elle a profité d’un voyage en autocar jusqu’à San Vito Lo Capo organisé par le groupe Facebook Palermo Expats, Foreigners and Digital Nomads – un groupe qui s’adressait à l’origine aux étudiants en Erasmus mais qui a changé de public depuis que les nomades numériques sont devenus de plus en plus nombreux dans la région.
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