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"On n'était pas fâché" : Edouard Philippe affiche son entente avec Jean-Paul Delevoye

"Pour qu'il y ait réconciliation, il faut qu'il y ait divorce": en débat sur la réforme des retraites à Pau, le haut-commissaire Jean-Paul Delevoye a récusé toute brouille avec Edouard Philippe, qui a de son côté assuré qu'il y aurait "toujours des discussions". "On n'était pas fâché", a abondé le Premier ministre lors d'une consultation citoyenne sur le futur projet de loi. Durant plus de deux heures de débats face au public, côte à côte, les deux hommes ont affiché leur entente.

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"Un gouvernement c'est un ensemble de femmes et d'hommes qui essayent d'avancer dans le même sens. Ils ne sont pas faits pareil", a souligné le Premier ministre. "On n'a pas la même expérience. Mais on se rassemble pour essayer de transformer le pays dans le sens pour lequel le président de la République s'était engagé", a-t-il ajouté.

Des divergences sur l'introduction d'une "clause du grand-père"

"Il y aura toujours des discussions. Méfiez d'un gouvernement où il n'y a plus de discussions", a insisté Edouard Philippe. "Et puis une fois qu'il y a des décisions, il y aura toujours une loyauté sur les décisions qui prises", a-t-il aussi glissé.

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En écho, Jean-Paul Delevoye a estimé que le "sujet hautement technique" faisait qu'"heureusement, il y a débat". Jean-Paul Delevoye et Edouard Philippe ont entretenu récemment des divergences...


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