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Néonazis. À la frontière avec la Pologne, l’extrême droite allemande veut chasser les migrants

La police allemande a intercepté, ce week-end, une cinquantaine de militants d’extrême droite non loin de la frontière avec la Pologne. Équipés de bombes lacrymogènes au poivre, de machettes et de baïonnettes, ils auraient voulu intimider les migrants souhaitant se rendre en Allemagne.

Cagoules, lunettes de vision nocturne, armes blanches et sprays au poivre… Avant d’être arrêtés par la police allemande, plusieurs membres du petit parti d’extrême droite Der Dritte Weg (“La Troisième Voie”) étaient prêts à agir ce week-end, à la frontière germano-polonaise. “Ces néonazis voulaient organiser une ‘marche frontalière’ nocturne, relate T-Online. Leur but présumé ? Stopper les migrants, pour qu’ils ne passent pas en Allemagne.”

En tout, une cinquantaine de militants venus de plusieurs Länder ont été interpellés par la police dans la nuit du 23 au 24 octobre, non loin de la ville frontalière de Guben, dans le Brandebourg. “Ils voulaient faire sauter le monopole de la violence de l’État”, a déclaré Maik Kettlitz, le porte-parole de la police de Brandebourg-Sud. Plusieurs armes – dont des machettes, des baïonnettes et des matraques – ont été retrouvées par les forces de l’ordre. Les personnes incriminées ont interdiction de séjourner à nouveau dans la région. Elles affirment avoir seulement voulu “se faire une idée” de la situation migratoire à la frontière avec la Pologne.

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Depuis plusieurs mois, les migrations illégales sont en hausse dans cette zone, en raison de la décision du

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