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Mélanome : la peau ne ment pas

Pour réduire le risque de mélanome, il est recommandé de se protéger des rayons du soleil. ©Phovoir
Pour réduire le risque de mélanome, il est recommandé de se protéger des rayons du soleil. ©Phovoir

Pour réduire le risque de mélanome, il est recommandé de se protéger des rayons du soleil. ©Phovoir

Parmi les cancers de la peau, le mélanome possède une très mauvaise réputation. Et il la mérite puisque, s’il représente une minorité des cancers de la peau, c’est le plus grave d’entre eux. Toutefois, détecté tôt, il peut être guéri. De plus, des mesures simples à appliquer permettent de réduire le risque d’apparition de ce cancer.

Un mélanome est une tumeur maligne qui se développe à partir de cellules de la peau appelées mélanocytes. Dans 80% des cas, il se manifeste par l’apparition d’une tache pigmentée sur la peau saine qui ressemble à un grain de beauté et dans les autres, par la modification de couleur et de forme d’un grain de beauté préexistant. Il en existe 4 sous-groupes : le mélanome superficiel extensif, le mélanome nodulaire, le mélanome de Dubreuilh et le mélanome acrolentigineux. En France, le nombre de nouveaux cas de mélanome cutané en 2012 était estimé à 11 176.

Plusieurs critères permettent de déterminer le stade d’avancement du mélanome. Son épaisseur, la présence ou non d’une ulcération (plaie) à sa surface, son étendue éventuelle aux ganglions les plus proches ou sous forme de métastases dans d’autres organes. Le choix des traitements est déterminé sur les bases de ces mêmes critères.

Opération et suivi

Le traitement du mélanome est essentiellement chirurgical. Si l’ablation simple de la lésion n’est pas considérée par les médecins comme suffisante, une seconde opération complète cette exérèse. Elle consiste à enlever largement la peau autour de la tumeur, sur environ 1 à 2 centimètres, pour être sûr de ne laisser aucune cellule cancéreuse. Ce qui réduit par ailleurs le risque de récidive locale. Parfois, les ganglions proches de la tumeur sont également retirés.

Après l’intervention, les tissus retirés sont analysés. Cet examen permet d’évaluer l’étendue de la maladie et de décider s’il est nécessaire de faire l’objet d’une immunothérapie. Ce traitement vise à stimuler les défenses immunitaires de l’organisme contre les cellules cancéreuses. Une chimiothérapie ou une radiothérapie peuvent également être utilisées, mais c’est plus rare dans le cas du mélanome.

Prévenir à tout prix !

Si le mélanome, pris à temps, bénéficie d’un très bon pronostic, il n’en est pas de même pour les stades plus avancés. Deux aspects de la prévention doivent donc être mis en avant. L’évitement des facteurs de risque que sont notamment l’exposition au soleil et un suivi régulier par un dermatologue. Ce dernier conseil est valable pour tous, mais doit être appliqué de manière plus régulière par certaines personnes. Celles qui présentent un ou plusieurs facteurs de risque :

  • l’exposition au soleil et aux UV artificiels ;

  • le type de peau ou phototype ;

  • un nombre important de grains de beauté ;

  • des antécédents personnels ou familiaux de mélanome.