La mégacommande iranienne fait déjà planer Airbus

Un Airbus A350 sur une chaîne d'assemblage à Toulouse, le 11 avril 2015.

L'avionneur européen s'attend désormais à fournir 127 appareils à l'Iran, pour un montant de 20 milliards d'euros. Le contrat devrait être confirmé à l'occasion de la visite du président Hassan Rohani à Paris.

Ce sont cent vingt-sept avions au total que l’Iran pourrait commander à Airbus au lieu des 114 annoncés précédemment, confirme une source proche du dossier à Toulouse. Pour l’avionneur européen basé dans cette ville, le montant total du contrat pourrait attendre 20 milliards d’euros. Dans le détail, la commande iranienne porterait sur une quarantaine d’Airbus A320 et une autre quarantaine d’A330, sans oublier 16 long-courriers A350 dernier cri et 8 gros porteurs A380. De quoi donner des années de travail aux lignes d’assemblage de Blagnac (Haute-Garonne), même si des avions d’occasion feront partie du package compte tenu des besoins immédiats de la compagnie Iran Air et des autres compagnies locales comme Mahan Air, Kish Airlines, Qeshm Air ou Caspian Airlines. Les commerciaux d’Airbus qui ont déjà fait plusieurs voyages à Téhéran pour négocier cette mégacommande semblent en tout cas très confiants.

La République islamique, dont la flotte commerciale est vieillissante, a besoin au total de «400 avions long-courriers et moyen-courriers» et de 100 avions régionaux, a fait savoir le ministre iranien des Transports, Abbas Akhoundi, qui a annoncé dès dimanche l’imminence de la signature du contrat Airbus à l’occasion de la visite officielle du président Hassan Rohani cette semaine à Paris. L’Américain Boeing, le Russe Sukhoï, le Brésilien Embraer et le Canadien Bombardier sont aussi sur les rangs pour fournir des long-courriers et moyen-courriers à l’Iran. Mais c’est donc Airbus qui devrait décrocher la première commande ferme : entrée dans sa dernière ligne droite, la négociation pourrait déboucher «sur un protocole d’accord dès 2016», a confirmé l’un des commerciaux de l’avionneur à Libération.

Une flotte hors d’âge

Depuis les accords de Vienne (...)

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