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Le mystère autour de la maladie de Hugo Chavez reste entier

Un partisan du président vénézuélien à l'extérieur de l'hôpital militaire où Hugo Chavez est arrivé le 18 février 2013, à Caracas

Le retour de Hugo Chavez au Venezuela au terme de plus de deux mois d'hospitalisation à La Havane n'a pas permis de lever le mystère entourant son état de santé, le président demeurant invisible et muet alors que tous les regards sont braqués sur l'hôpital militaire de Caracas où il aurait été admis.

Chavez "est aussi invisible que lorsqu'il était à Cuba", constate l'analyste politique Angel Alvarez, en référence à la véritable mise au secret du président à Cuba entre le 11 décembre -date de son opération du cancer- et le 14 février. "Il semble évident qu'il ne vent pas être vu. S'il le voulait ou le pouvait, il se montrerait", assure à l'AFP le professeur de Sciences politiques de l'Université Centrale du Venezuela (UCV).

Depuis l'annonce de son retour, lundi sur le compte Twitter du président, le gouvernement n'a donné aucune preuve de sa présence à Caracas et n'a fourni aucune indication précise sur l'évolution de son état de santé après les complications respiratoires qui avaient selon les autorités émaillé sa quatrième opération pour un cancer diagnostiqué en juin 2011.

Le président bolivien Evo Morales, réputé très proche de Hugo Chavez, a fait le déplacement mardi à Caracas, où il "espérait" voir le président, mais il a avoué mercredi qu'il n'avait pu se rendre à son chevet. M. Morales, comme plusieurs dirigeants latino-américains, s'était rendu à La Havane après l'opération du 11 décembre, mais aucun d'entre eux n'avait confirmé avoir pu rencontrer le malade.

Depuis lundi, de premiers signes d'impatience sont apparus au Venezuela, notamment dans les rangs de l'opposition.

"Le mystère qui entoure la situation du président Chavez ne semble pas diminuer depuis son retour dans notre patrie, bien au contraire (...) A la fois si près et si loin, les choses sont plus opaques, et, d'une certaine manière, plus mystérieuses", soulignait cette (...)

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