Le mystère des aurores boréales enfin résolu
Longtemps admise, mais jamais prouvée. L’origine des aurores boréales a fasciné les scientifiques de toutes les époques jusqu’à ce qu’une équipe de physiciens de l’Université d’Iowa réussisse à reproduire le phénomène en laboratoire. Une première ! Le processus était déjà compris depuis le milieu du XXe siècle sans jamais avoir été vérifié : émises par le soleil, des particules, dont notamment des électrons, se dirigent à grande vitesse vers la Terre avant d’être stoppées net par le champ magnétique de notre planète, sauf aux pôles. Leur collision avec des atomes d’oxygène, d’azote ou d’hydrogène provoque l’émission d’une lumière flamboyante… les aurores boréales !
Les auteurs de cette récente étude ont ainsi prouvé le fonctionnement exact des aurores les plus brillantes, provoquées par des tempêtes géomagnétiques après une activité intense du Soleil, comme l’explique l’étude : « Les électrons surfent sur le champ électrique de l’onde Alfven et gagne en vitesse grâce à un mécanisme connu sous le nom de ‘l’amortissement Landau’, par lequel l’énergie de l’onde est transférée aux électrons, un procédé qui a été découvert pour la première fois en 1946. » Les électrons sont ainsi propulsés à une vitesse de 20 000 km/s vers le champ magnétique terrestre où ils entrent en collision avec des particules de la haute atmosphère.
Si cette théorie était déjà appuyée de longue date par le milieu scientifique, elle était difficilement prouvable dans les conditions réelles de l’espace. C’est donc (...)
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