«Mur des cons» : la présidente du Syndicat de la magistrature mise en examen

Capture d'écran du «Mur des cons» révélé par Atlantico en avril 2013.

Une vive polémique était née il y a un an de la révélation de l'existence d'un tel mur au sein des locaux du syndicat. Y figuraient nombre de personnalités telles Nadine Morano, Brice Hortefeux ou encore Philippe Courroye.

La présidente du Syndicat de la magistrature (SM, gauche) Françoise Martres a été mise en examen pour «injure publique» dans l’affaire du «Mur des cons», qui avait suscité une vive polémique lors de sa révélation en avril 2013, selon une source judiciaire.

«La presse s’est fait l’écho ces dernières heures des fuites savamment orchestrées révélant» cette mise en examen le 17 février de Françoise Martres, «en sa qualité présumée d'+éditrice+ de l’affichage figurant dans le local privé» du SM, a confirmé vendredi le syndicat dans un communiqué.

La diffusion en avril 2013 par le site Atlantico d’une vidéo de ce panneau de photos, sous le titre «Mur des cons», installé dans le local du SM à Paris, avait suscité un déchaînement de protestations et une pluie de plaintes de ceux qui y figuraient.

Selon la source judiciaire, Françoise Martres a été mise en examen le 17 février pour injure publique à l’encontre du chef de file des députés UMP Christian Jacob et du général Philippe Schmitt, qui avait critiqué le «laxisme» de certains juges après l’assassinat de sa fille.

Sur le panneau de photos figuraient plusieurs personnalités telles que Brice Hortefeux, Michèle Alliot-Marie, Nadine Morano, le magistrat Philippe Courroye, le criminologue Alain Bauer, l’ancien ministre et ex-entraîneur du XV de France Bernard Laporte, Alain Minc ou Jacques Attali...

Les images avaient été fournies à Atlantico après qu’un journaliste de France 3, Clément Weill-Raynal, les avait filmées lors d’un tournage pour sa chaîne. Il avait été sanctionné par son employeur, qui lui avait reproché d’avoir menti sur l’origine des images, alors qu’il avait convaincu sa chaîne de les utiliser et de les commenter lui-même dans le journal télévisé après leur diffusion par (...)

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