Mur budgétaire: accord à l'arraché

A Washington, la Maison Blanche.

La Maison Blanche et ses adversaires républicains sont parvenus à un accord budgétaire lundi soir, permettant d’envisager aux Etats-Unis d’éviter de justesse la cure d’austérité forcée du «mur budgétaire».

Selon un responsable démocrate, le vice-président Joe Biden et le chef de la minorité républicaine au Sénat Mitch McConnell ont conclu au terme de tractations ardues un compromis qui augmenterait les impôts des Américains les plus aisés et repousserait de deux mois toute coupe dans les dépenses.

Le Sénat américain a entériné dans la nuit cet accord sur la fiscalité par une majorité écrasante de 89 voix contre huit.

Mais cette législation doit encore recevoir le feu vert de la Chambre des représentants, dominée par les républicains, afin de pouvoir être promulguée par Obama.

Le président de la Chambre, John Boehner, a promis de soumettre le texte à son assemblée après examen, sans doute dès mardi, mais le compromis pourrait être difficile à faire passer auprès de républicains qui refusent net toute hausse de la fiscalité.

Si les deux assemblées donnent leur feu vert, les Etats-Unis éviteront in extremis le «mur budgétaire» qui leur était promis, cocktail de hausses d’impôts dues à l’expiration des cadeaux fiscaux hérités de la présidence de George W. Bush et de coupes drastiques dans les dépenses, fruit d’un marchandage datant de 2011 au Congrès.

Nouvel affrontement à l’horizon

Le marché obtenu entre MM. McConnell et Biden prévoit une hausse des taux d’imposition pour les foyers aux revenus supérieurs à 450.000 dollars par an et une extension de l’assurance-chômage. Le président Barack Obama défendait initialement un seuil à 250.000 dollars mais a dû transiger.

Faire accepter de telles hausses d’impôts par les républicains de la Chambre pourrait toutefois s’avérer ardu, eux qui ont déjà rejeté avant Noël l’idée d’imposer davantage les revenus supérieurs à un millions de dollars.

De source démocrate, l’accord repoussera aussi de deux mois les coupes budgétaires automatiques (...)

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