Municipales : la proposition de Cédric Villani de tirer au sort une partie de ses candidats est-elle inédite?

Ce n'est pas la première fois que des citoyens sont désignés comme candidats à la suite d'un tirage au sort. À Metz par exemple, les écologistes avaient déjà eu recours à ce procédé lors des élections cantonales en 2011 puis législatives en 2012. À La Réunion en 2015, la liste ­Demorun avait tiré au sort ses candidats à partir des listes électorales pour les régionales. Ces candidatures n'ont cependant rencontré qu'un succès marginal. Si elle n'est donc pas complètement sans précédent*, cette initiative n'est, en revanche, pas "très fréquente", comme l'explique ­Loïc ­Blondiaux, professeur de science politique à l'université Paris 1 ­Panthéon- ­Sorbonne.

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L'annonce du ­candidat à la mairie de Paris est marquante dans le sens où "c'est un candidat dont les chances d'être élu ne sont pas nulles qui décide de placer en position d'éligibilité les candidats tirés au sort", selon le politologue, qui juge que ce procédé "­audacieux" démontre une "volonté réelle de prendre en compte cette aspiration à la participation des ­citoyens". ­Villani s'est engagé à ce qu'un cinquième des personnes figurant sur ses listes soient tirées au sort après s'être portées candidates via une plateforme en ligne.

Des exemples similaires à Toulouse, Chambéry et même Mexico

Sur France Inter toujours, le ­mathématicien a précisé que "ce sera une première mondiale à ce niveau de scrutin". Cela e...


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