Publicité

Municipales : ces listes communautaires qui inquiètent le gouvernement

L'exécutif comme une partie de l'opposition se sont indignés cette semaine de la probable présence de listes communautaires aux élections municipales de mars prochain. Est principalement visée l'Union des démocrates musulmans français (UDMF).

À cinq mois des municipales, le phénomène préoccupe l'exécutif : la poussée de listes et candidats dits "communautaires" aux élections municipales. L'Union des démocrates musulmans français (UDMF) ne cache pas ses ambitions. Lancée en 2012 pour lutter contre la xénophobie, la jeune formation, qui se qualifie d'"anticolonialiste, anti-impérialiste et antisioniste", compte partir à l'assaut d'une cinquantaine de villes (Paris, Marseille, Nice, Maubeuge…) en mars. Forte d'un millier d'adhérents, elle lancera sa campagne le 5 novembre à Vaulx-en-Velin (Rhône). Un choix qui ne doit rien au hasard, mais à un savant épluchage des résultats obtenus aux européennes.

Entre 6 et 7% des voix dans certaines communes aux européennes

Car derrière le petit score de la liste "Une Europe au service des peuples" en mai dernier - 0,13 % des voix - se cachent des pics de popularité surprenants, là où la communauté musulmane est fortement présente : 7,43% à Garges-lès-Gonesse, 6,77% à Mantes-la-Jolie (et près de 17% dans les cités du Val-Fourré), 6,37% à La Courneuve et Chanteloup-les-Vignes. À Maubeuge, dans le Nord, elle a recueilli 6,10% des suffrages, avec des pointes à 40% dans certains quartiers populaires.

L'UDMF, qui se revendique de gauche et non confessionnelle, se positionne (...)

Lire la suite sur LeJDD

Cette vidéo peut également vous intéresser :