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Municipales : Jean-Vincent Placé candidat dans l'Essonne

Jean-Vincent Placé, président du groupe EELV au Sénat, en septembre à Angers.

Le sénateur a confirmé figurer en quatrième position sur la liste de la maire socialiste sortante des Ulis. Il pourrait être élu conseiller municipal, sans fonction exécutive.

Le sénateur de l’Essonne Jean-Vincent Placé (EELV) a confirmé à l’AFP sa présence sur la liste de la maire socialiste sortante, lors des élections municipales aux Ulis (Essonne), après la parution mardi d’un article du Parisien. «Oui, je vous confirme que je serai quatrième sur la liste de Sonia Dahou, je souhaite être conseiller municipal sans fonction exécutive», a déclaré Jean-Vincent Placé à l’AFP.

Le sénateur EELV ne cache pas sa volonté de siéger à la communauté d’agglomération du Plateau de Saclay, et insiste sur l’absence de fonction exécutive dans ce mandat s’il est élu : «je veux apporter ma pierre à l’édifice ulissien».

Jean-Vincent Placé avait déjà été élu municipal en 2008 dans cette ville de 24 000 habitants. Il avait démissionné en octobre 2011 de son siège de conseiller municipal lorsqu’il avait été élu sénateur. A l’époque vice-président aux transports au conseil régional d’Île-de-France, le sénateur avait préféré laisser son siège aux Ulis «pour se concentrer sur la région».

Vers un démission du Conseil régional

«Aujourd’hui, je suis redevenu un simple conseiller régional. Si je suis élu, je démissionnerai de mon poste au conseil régional», affirme-t-il, précisant que «les écologistes sont pour le non-cumul des mandats, mais pas pour le mandat unique, nous sommes pour un ancrage local».

Le sénateur, qui est propriétaire d’un appartement aux Ulis depuis 2005, se dit séduit par la «diversité» des Ulis, une ville qui, selon lui, est «attachante, extrêmement humaine, pas du tout à l’image des grandes tours». En 2008, Jean-Vincent Placé s’était présenté sur la liste MRC de l’opposant Paul Loridant. Il veut défendre le «bon bilan et le travail remarquable» de la municipalité sortante.

Retrouvez cet article sur Liberation.fr

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