Municipales : de Gérard Collomb à Grégory Doucet, un nouvel air pour Lyon

C'est en citant Antoine de Saint-Exupéry, natif de Lyon, que Grégory Doucet a terminé son premier discours de maire : "Nous n'héritons pas de la terre, nous l'empruntons." Et d'ajouter : "De même, nous n'héritons pas de Lyon, nous l'empruntons à nos enfants." Samedi, l'écologiste quadragénaire a officiellement succédé à Gérard Collomb. Depuis 2001, ce dernier tenait les rênes de la Ville, un règne interrompu seulement par son passage au ministère de l'Intérieur au début du quinquennat d'Emmanuel Macron.

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Gérard Collomb défend son bilan écologique

Visiblement très ému, feuilles tremblantes à la main, ce maire bâtisseur s'est montré fier de la ville qu'il a fait éclore. "En l'espace de 20 ans, Lyon est devenue une ville superbe". Puis il a insisté sur son bilan écologique : développement des transports en commun, berges du Rhône qui autrefois étaient un parking à ciel ouvert et qu'il a rendu aux promeneurs… Comme s'il voulait tempérer une image qui au fil du temps s'est droitisée.

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Au début des années 1990, il participait à la création de la Fondation Jean-Jaurès. Trente ans plus tard, il passait un accord de second tour avec la droite de Laurent Wauquiez. Alors que les proches de Collomb s'inquiétaient d'un "péril vert", Grégory Doucet a tenu à rassurer : "Nous ne sommes pas là pour détruire ma...


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