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Municipales à Paris : Danièle Giazzi, candidate "quoi qu’il arrive" dans le 16e

L’atypique maire sortante  LR du XVIe arrondissement met en avant sa « proximité » avec les habitants

Tant pis si son franc parler dérange. Tant pis aussi si ses relations avec Claude Goasguen à qui elle a succédé lorsque ce dernier - réélu en 2017 député de Paris -, démissionna de ses fonctions pour se conformer à la loi sur le cumul des mandats, sont houleuses. ant pis, enfin, si les appétits s’aiguisent autour d’elle (Pierre Gaboriau, proche de Pierre-Yves Bournazel est sur la ligne de départ ainsi que la sénatrice Céline Boulay-Espéronnier). A 64 ans, Danièle Giazzi n’a (plus ?) peur de rien ni de personne. Entrée en politique par la petite porte en 1983, lorsqu’elle est élue au conseil municipal du XVIe arrondissement, elle intègre le conseil de Paris en 1989, devient adjointe de Jean Tiberi (1995-2001), première adjointe au maire du XVIe arrondissement ( 2008-2017), avant la consécration il y a deux ans : maire de secteur.

Une carrière dans le privé

Une fonction dans laquelle cette battante qui a parallèlement poursuivi une carrière de cadre dirigeant dans le privé (PricewaterhouseCoopers, EDF, Fidal) s’investit sans compter. Branchée en continu avec ses administrés (173.000 habitants), très présente sur les réseaux sociaux, elle joue la proximité d’autant plus aisément qu’elle connaît son secteur (« l’arrondissement est plus grand que Bordeaux ») sur le bout des doigts pour l’avoir labouré depuis trente ans. « Tout remonte: les permissions de voirie, les trous dans la chaussée, la circulation des trottinettes, les places de crèches, l’activité commerciale. Je ne prétends pas tout résoudre mais je fais face ». Cette connaissance du terrain lui permet d’être tranchante : » Le XVIe n’a plus rien à voir avec les caricatures qu’en fait la municipalité actuelle. Je sais la misère à col blanc, les cadres au(...)


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