Les « muffins du Crous » des JO sont vendus 10 dollars à New York et il faut faire deux heures de queue pour les goûter

GASTRONOMIE - Les Jeux Olympiques ont beau être terminés, l’obsession pour les « muffins du Crous » ne s’arrête pas. Souvenez-vous : au village olympique, le nageur norvégien Henrik Christiansen s’était pris de passion pour ce muffin au chocolat distribué à la cafétéria et avait posté plusieurs vidéos sur TikTok pour déclarer sa flamme au gâteau moelleux.

JO de Paris 2024 : au village olympique, ce nageur norvégien n’a qu’une seule obsession, les « muffins du Crous »

Sa muffin-mania avait peu à peu conquis les autres athlètes, éveillé la curiosité du monde entier… Et fait beaucoup rire les Français, notamment les étudiants, nombreux à avoir reconnu un muffin industriel distribué dans les Crous de France. Ce samedi 17 août, la blague a connu un nouveau rebondissement : à New York, un café a vendu ces mêmes muffins au prix de 10,89 dollars. Des centaines d’habitants sont venus faire la queue pour les goûter, sous les yeux ébahis des Français.

« Les JO ont donné une carrière au muffin du Crous »

Comme le rapporte RMCsport, c’est la petite enseigne new-yorkaise Isshiki Matcha qui a ouvert un pop-up store dédié au « muffin viral du village olympique ». Environ 300 pièces ont été importées outre-Atlantique et vendues dans la journée, après une réservation obligatoire pour les clients et une très (très) longue file d’attente.

Alors que sur les réseaux sociaux anglophones, des Américains ont documenté la queue avec beaucoup de sérieux, côté français, on ne cache pas son étonnement.

Le prix de vente a également fait hurler – et a amené les étudiants à s’inquiéter d’une éventuelle inflation sur les muffins à la rentrée.

Si la « carrière » du moelleux industriel désormais vendu comme le nec plus ultra à New York fait toujours autant rire certains Français, d’autres imaginent déjà des start-up de « crouffins » et préparent les levées de fonds.

Mais si l’opération a été un succès indiscutable dans la ville qui ne dort jamais, elle ne risque pas de se pérenniser. Le fournisseur hexagonal de ces muffins n’a pas de distributeur vers New York, et leur coût d’importation aux États-Unis est donc élevé. Pour les deux entrepreneuses derrière le pop-up, c’était simplement « une façon particulière de participer au grand moment culturel entourant les Jeux olympiques », a expliqué l’une d’entre elles à RMCsport. Il restera quand même une occasion pour les habitants de la Grosse Pomme de goûter le muffin olympique : une nouvelle vente devrait avoir lieu pendant les Jeux paralympiques.

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