Mpox : quelle est cette forme grave qui touche particulièrement les malades infectés par le VIH ?

En mai 2022, le monde découvre la variole du singe chez un patient britannique revenu du Nigeria. Rapidement, les cas se multiplient en Europe et aux États-Unis. L’épidémie est déclarée le 23 juillet 2022 par l’Organisation mondiale de la santé, avant de se résorber à la fin de l’année. La maladie – depuis renommée mpox – a principalement touché des hommes ayant des relations avec d’autres hommes, chez qui la proportion de personnes infectées par le VIH est plus élevée.

Mais quels sont les risques chez un patient infecté à la fois par le VIH et par le mpox ? Une étude publiée ce 21 février 2023 dans le Lancet a identifié une forme très grave de la maladie, qu’ils ont qualifié de "mpox fulminant" et qui se concentre sur les patients où l’infection au VIH est à un stade avancé. "Une forme grave et nécrosante du mpox (pourrait) s’apparenter à une maladie caractéristique du sida", ont résumé les auteurs. Elle se manifeste par des nécroses massives de la peau, des parties génitales et parfois des poumons et serait mortelle dans environ 15% des cas.

Our global case series on MPOX in people with advanced HIV infection is at #CROI2023 and in @TheLancet today: 382 cases of human MPOX infection in PLWH with CD4 counts

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