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Moyen-Orient. Les premières frappes américaines du président Biden en Syrie

Près de la frontière irakienne, des milices pro-iraniennes ont été visées par les États-Unis en représailles à une attaque à la roquette sur l’aéroport d’Erbil en Irak. Une première intervention militaire très “calibrée”.

Comment analyser le raid aérien décidé jeudi par le président Joe Biden, qui a tué des miliciens pro-iraniens en Syrie, non loin de la frontière avec l’Irak ? “La première action militaire de l’administration Biden” cible le Moyen-Orient, relève Time Magazine, alors qu’au cours de ses premières semaines à la Maison blanche, le président américain avait indiqué “son intention de se concentrer davantage sur les défis posés par la Chine”.

Pour le magazine américain, cette intervention “ne semble pas indiquer” que les États-Unis veuillent accroître leur intervention militaire sur le terrain miné syrien mais “démontrent plutôt une volonté de défendre les troupes américaines en Irak”.

Les frappes auraient fait selon l’Observatoire syrien des droits humains 22 morts, des combattants de la milice Kataib Hezbollah, soutenue par l’Iran et un groupe affilié, précise le New York Times.

Pour le quotidien new-yorkais, Joe Biden a “calibré les frappes, espérant qu’elles causeraient suffisamment de dégâts pour montrer que les États-Unis n’autoriseraient pas d’autres attaques à la roquette comme celle qui a frappé l’aéroport d’Erbil dans le nord de l’Irak le 15 février, sans pour autant risquer un embrasement”.

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Avec cette opération militaire, juge le New York Times, “le monde a eu son premier aperçu de la manière dont Joe Biden

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