Moussaron La lanceuse d’alerte de l’IME relaxée

Le tribunal correctionnel de Toulouse a mis hors de cause mardi Céline Boussié dans un jugement à haute portée symbolique pour les lanceurs d’alerte. Cette ex-salariée de 42 ans avait dénoncé des mauvais traitements infligés aux enfants porteurs de handicaps physiques et mentaux à l’institut médico-éducatif (IME) de Moussaron (Gers). Après avoir parlé, raconte-t-elle, elle a perdu son emploi, a été harcelée pendant des mois, puis poursuivie en diffamation par son ex-employeur pour s’être exprimée dans les médias. Mardi, pour la première fois dans cette affaire qui a débuté il y a plus de vingt ans, l’institut Moussaron a été débouté. «En reconnaissant ma bonne foi, le tribunal de Toulouse a donné un signal fort à tous les lanceurs d’alerte, a réagi Céline Boussié. Les juges ont ouvert la porte à tous ceux, professionnels et parents, qui n’osaient rien dire par peur des poursuites.» Contacté, l’avocat de l’établissement n’a pas souhaité nous répondre.

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