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Motion de censure : Aurore Bergé reconnaît que « des erreurs ont été commises »

Motion de censure : Aurore Bergé reconnaît que « des erreurs ont été commises »
Motion de censure : Aurore Bergé reconnaît que « des erreurs ont été commises »

MOTION DE CENSURE - Après le rejet de deux motions de censure à l’Assemblée en réponse à son recours à l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer sans vote la réforme des retraites, Élisabeth Borne a estimé ce lundi 20 mars que « la démocratie parlementaire a parlé. Comme notre Constitution le prévoit ». Une déclaration qui fait suite à l’adoption par le Parlement de sa réforme très contestée des retraites et ce alors que l’une de ces motions, « transpartisane » et présentée par le groupe des députés Liot, a été rejetée à 9 voix près.

Si l’ambiance au gouvernement est au soulagement, la colère n’en est que plus grande dans la rue. En effet, ces motions étaient les derniers espoirs des syndicats et élus de l’opposition pour faire plier l’exécutif. Invitée de Quotidien ce lundi 20 mars au soir, Aurore Bergé a répondu aux questions de Yann Barthès qui évoquait notamment la prise de parole de 16 minutes face à l’hémicycle de la présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée « et pas l’ombre d’un mea culpa ».

« Il n’y a pas de triomphalisme ce soir en se disant ’ça y est la réforme est définitivement adoptée’ », a assuré Aurore Bergé, évoquant une réforme « qui va demander de facto des sacrifices à des millions de Français ».

« Pas de triomphalisme, mais est-ce que vous avez été parfaits dans ce qui s’est passé ? » a insisté Yann Barthès. « On n’est jamais parfait. Évidemment qu’à un moment des erreurs ont été commises » a admis la présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale.

« Mais vous avez vu l’état du pays ? » a également lancé Yann Barthès. Aurore Bergé a admis le chaos ambiant, toutefois convaincue par la nécessité pour le gouvernement et la majorité de tenir leurs engagements.

« Mais bien sûr que je vois l’état du pays. Vous savez, on ne vit pas en dehors de la société en fait. On a des familles, on a des territoires sur lesquels on est élus, on se fait engueuler régulièrement », a alors répondu la députée des Yvelines. « On nous reproche suffisamment de ne pas avoir de colonne vertébrale », a-t-elle également déclaré.

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