Moscou ordonne le "doublement de la production d’armes à guidage de précision"
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgu s'est rendu chez le fabricant d’armes russe KTRV, ce mardi.
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgu s'est rendu chez le fabricant d’armes russe KTRV, ce mardi.
Plusieurs associations de lutte contre la pauvreté et d’aide aux plus précaires ont dénoncé le « mépris » ou « l’arrogance » du président de la République sur la question.
Mais ce plan de paix en 12 points, qui ne condamne pas l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes, n’a pas convaincu Kiyv et ses alliés. Pour Washington, la Chine ne peut prétendre être impartiale sur la question ukrainienne.
Le rapprochement russo-chinois ressemble à "un mariage de convenance" plutôt que de "conviction", a affirmé mercredi le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, selon qui Pékin n'a pas encore livré d'armes létales à Moscou en pleine guerre en Ukraine."Du fait en partie qu'ils ont une vue du monde très différente de la nôtre, ils ont conclu un mariage de convenance. Je ne suis pas sûr que ce soit de conviction", a déclaré le secrétaire d'Etat auditionné par la commission des Affaires étrangères du Sénat américain."La Russie est clairement le partenaire junior dans cette relation", a-t-il ajouté.Le président chinois Xi Jinping s'est rendu pour un voyage de deux jours en Russie axé sur le renforcement des liens avec son homologue Vladimir Poutine.Au cours de cette visite, Vladimir Poutine et Xi Jinping ont loué, mardi, l'entrée dans une "nouvelle ère" de leur relation "spéciale" face aux Occidentaux, le président russe appuyant prudemment le plan chinois pour régler le conflit en Ukraine."Je ne suis pas sûr que la Russie ou Poutine souhaitent l'ordre mondial, plutôt le désordre mondial", a-t-il encore dit.Devant une autre commission parlementaire mercredi matin, le secrétaire d'Etat avait indiqué que la Chine n'avait pas encore "franchi la ligne" consistant à livrer des armes létales à la Russie."A ce jour, nous ne les avons pas vus franchir cette ligne", a-t-il déclaré.Depuis plusieurs semaines, la diplomatie américaine exerce une intense pression diplomatique sur la Chine afin d'éviter qu'elle ne livre des équipements militaires importants à Moscou, embourbé dans le conflit en Ukraine.Mi-février, Washington a fait savoir que la Chine envisageait une telle option, et il a été fait état de petites cargaisons envoyées par des entreprises chinoises à Moscou.M. Blinken a une nouvelle fois écarté les propositions de paix chinoises que Washington estime ne feraient qu'avantager militairement la Russie."Je pense que le soutien diplomatique, politique, et dans une certaine mesure, matériel (de la Chine) à la Russie va bien sûr contre notre intérêt de voir cette guerre s'achever", a encore affirmé M. Blinken au Congrès.Le secrétaire d'Etat a aussi encouragé tout pays qui recevrait Vladimir Poutine sur son sol à en profiter pour l'extrader, à la suite du mandat d'arrêt délivré par la Cour pénale internationale (CPI)."Je pense que ceux qui sont membres de la Cour et qui ont des obligations doivent remplir ces obligations", a-t-il déclaré, répondant à la question de savoir si les Etats-Unis arrêteraient M. Poutine s'il se rendait sur le sol américain. Les Etats-Unis ne sont pas membres de la CPI.Et une loi datant de 2002 empêche en principe le gouvernement américain d'aider formellement la Cour."Je ne pense pas qu'il projette de venir ici de sitôt", a ajouté M. Blinken, se refusant à dire ce que feraient les Etats-Unis dans ce cas.La dernière visite de M. Poutine aux Etats-Unis remonte à 2015 lorsqu'il a participé à l'Assemblée générale de l'ONU.La Russie fait partie du forum de l'Apec qui tiendra un sommet en novembre à San Francisco, mais il est peu probable que les Etats-Unis y invitent le président russe.sct-ube-lb/seb
Brigitte Bardot très en colère contre le gouvernement : "On est gouvernés par des lâches"
Les opposants à la réforme des retraites ont vivement contesté les déclarations du président de la République ce mardi soir. Devant des députés de la majorité, Emmanuel Macron a affirmé que "la foule" n’a "pas de légitimité" face "au peuple qui s’exprime à travers ses élus."
Quelques mois après l'accord de paix ayant mis fin à deux ans de sanglante guerre civile, le gouvernement éthiopien a indiqué avoir nommé, jeudi, un haut responsable du mouvement rebelle du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) à la tête du gouvernement par intérim de cette région du nord. Nouveau signe d'apaisement en Éthiopie. Le gouvernement a nommé, jeudi 23 mars, un haut responsable du mouvement rebelle du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF) à la tête du gouvernement régio
Emmanuel Macron s'adresse ce mercredi aux Français. Avant de prendre la parole pour tenter d'apaiser la colère qui gronde, le président a toutefois mis de l'huile sur le feu en contestant la "légitimité de la foule" face aux élus.
"Toutes nos capacités, missiles et autres, s'abattront sur le Bundestag, le bureau du chancelier et ainsi de suite", a menacé l'ancien président russe de 2008 à 2012.
Emmanuel Macron, contraint par la contestation de la réforme des retraites, pourrait l’annoncer lors de son interview aux « 13 heures » de TF1 et France 2.
En grande difficulté, le gouvernement devrait reporter le très inflammable projet de loi immigration porté par Gérald Darmanin. Gérard Larcher a prévenu que le projet de loi qui devait commencer à être débattu au Sénat la semaine prochaine pourrait ne pas être voté. De quoi illustrer les futures difficultés de l'exécutif avec les LR.
Lors des questions d’actualité au gouvernement, la sénatrice Laurence Rossignol a dénoncé avec vigueur les récentes déclarations d’Emmanuel Macron à propos de la réforme des retraites. Une interpellation qui lui a valu une réponse sarcastique d’Olivier Véran, rappelant devant l’hémicycle le soutien de la sénatrice à la précédente réforme des retraites en 2014.
Alors que le Sénat a adopté en première lecture mardi une proposition de loi visant à retirer l’autorité parentale d’un parent violent, la députée socialiste Isabelle Santiago qui l’a portée dénonce une réécriture qui réduit la portée du texte et abaisse la protection des enfants victimes de violences.
Les 27 chefs d’Etats et de gouvernement se retrouvent jeudi et vendredi à Bruxelles. L’ordre du jour prévoit des discussions sur le conflit en Ukraine et les difficultés économiques. Mais la controverse sur la fin des moteurs à combustion pourrait bien alimenter les discussions dans les couloirs.
La police de Londres est "institutionnellement" raciste, misogyne et homophobe, dénonce mardi un nouveau rapport accablant pour Scotland Yard, déjà en crise après une série de scandales, poussant le Premier ministre Rishi Sunak à réclamer un "changement de culture".En introduction du document publié mardi, elle décrit une police "institutionnellement (...) raciste, sexiste et homophobe".
L'ONU, l'ONG Amnesty International, Washington et Londres ont demandé mercredi au président ougandais Yoweri Museveni de rejeter une loi contre l'homosexualité adoptée la veille par le Parlement en la critiquant vivement.Le Parlement ougandais a voté mardi soir, lors d'une séance agitée, une loi prévoyant de lourdes peines pour les personnes entretenant des relations homosexuelles.Les députés ont considérablement amendé le texte initial qui prévoyait jusqu'à 10 ans de prison pour toute personne se livrant à des actes homosexuels ou se revendiquant comme LGBTQ+, dans un pays où l'homosexualité était déjà illégale.L'étendue des nouvelles peines prévues par la loi n'était pas connue dans l'immédiat.- "Le pire au monde" -Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, a appelé mercredi M. Museveni à ne pas promulguer le texte. "Le vote de ce texte discriminatoire - probablement le pire au monde en son genre - est un développement profondément troublant", a-t-il estimé dans un communiqué."Si elle est promulguée par le président, (cette loi) fera des lesbiennes, des homosexuels et des bisexuels, des criminels en Ouganda par le simple fait d'exister (...). Cela pourrait donner carte blanche à la violation systématique de presque tous leurs droits humains", a-t-il ajouté."Cette loi ambiguë, vaguement formulée, criminalise même ceux qui +font la promotion+ de l'homosexualité", a souligné dans un communiqué Tigere Chagutah, le directeur d'Amnesty pour l'Afrique de l'Est et du Sud.Fox Odoi-Oywelowo, un élu du Mouvement de résistance nationale, le parti du président Museveni, a pris position contre le texte. Le député a dit à l'AFP que selon la version finale de la législation, les contrevenants risquent une peine de prison à vie ou même la peine de mort pour des délits "aggravés".Amnesty a estimé que M. Museveni devait "urgemment mettre un veto à cette loi consternante", ajoutant qu'elle "institutionaliserait la discrimination, la haine et les préjugés" contre la communauté LGBTQ+.- Sida -Dans un tweet, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a aussi dénoncé l'adoption de la loi. "Nous appelons fermement le gouvernement d'Ouganda à reconsidérer la mise en oeuvre de cette loi", a affirmé le secrétaire d'Etat américain. Elle met "en cause les droits fondamentaux de tous les Ougandais" et "pourrait affecter la lutte contre le sida", a-t-il ajouté.Le ministre britannique chargé de l'Afrique, Andrew Mitchell, s'est aussi dit "profondément déçu" de l'adoption du projet, l'envoyé spécial du Premier ministre Rishi Sunak pour les droits des LGBTQ, Nicholas Herbert, avertissant du risque de voir augmenter "la discrimination et la persécution des personnes en Ouganda"."Alors que de nombreux pays, dont un certain nombre sur le continent africain, s'orientent vers la dépénalisation, il s'agit d'un pas profondément troublant dans la direction opposée", a déclaré Nicholas Herbert sur Twitter.Les débats au Parlement ont été émaillés de paroles homophobes, M. Museveni lui-même ayant fait référence la semaine dernière aux homosexuels comme à des personnes "déviantes".Toutefois, le dirigeant de 78 ans a souvent estimé que le sujet n'était pas une priorité à ses yeux et qu'il préférait conserver de bonnes relations avec ses donateurs occidentaux et les investisseurs.L'Ouganda a une stricte législation anti-homosexualité - un héritage des lois coloniales - mais depuis l'indépendance du Royaume-Uni en 1962, il n'y a eu aucune poursuite pour des actes homosexuels consentis.L'intolérance à l'homosexualité est courante en Ouganda où l'adoption du texte a été saluée par certains."Nous sommes très heureux comme citoyens de l'Ouganda. Culturellement nous n'acceptons pas... l'homosexualité, le lesbianisme, les LGBTQ. Nous ne pouvons pas", a dit à l'AFP Abdu Mukasa, un habitant de 54 ans. "Nous avons été créés par Dieu. Dieu a créé l'homme et la femme. Et on ne peut accepter qu'un sexe aille avec le même sexe", a-t-il ajouté.En 2014, un tribunal ougandais avait bloqué un projet de loi, approuvé par les députés et signé par le président Museveni, pour punir les relations homosexuelles de prison à vie.Ce texte avait suscité un tollé au-delà des frontières ougandaises, certains pays riches ayant suspendu leur aide après sa présentation au parlement.La semaine dernière, la police a annoncé l'arrestation de six hommes pour "pratique de l'homosexualité" à Jinja (sud). Six autres hommes ont été interpellés sur la même accusation dimanche, selon la police.ho-str/amu/emp/ybl/prh
« Dans les 15 jours qui viennent, il faudra apaiser, écouter les colères », a assuré le chef de l’Etat aux parlementaires de la majorité présidentielle réunis à l’Elysée. Selon un participant, Emmanuel Macron « a remercié les parlementaires qui ont joué le jeu, en particulier au Sénat, où il estime qu’il y a eu un vrai travail de fond, un compromis intelligent, avec les sénateurs LR ».
Emmanuel Macron va s'adresser mercredi aux Français lors d'une interview télévisée très attendue, pour tenter d'"apaiser" la colère contre sa réforme des retraites adoptée au forceps et d'expliquer comment il entend surmonter cette crise sans changer son gouvernement ni s'en remettre aux électeurs.Le chef de l'État, en retrait depuis janvier sur le dossier des retraites, répondra à 13H00, en direct à l'Elysée, aux journalistes Marie-Sophie Lacarrau de TF1 et Julian Bugier de France 2, à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation syndicale jeudi et alors que les manifestations parfois émaillées de tensions se sont poursuivies dans le pays.A Paris, un face à face tendu avec échanges de jets de projectile et de gaz lacrymogène a opposé mardi soir quelques centaines de personnes aux forces de l'ordre place de la République. Quarante-six personnes ont été interpellées. D'autres cortèges ont eu lieu à Lille ou à Grenoble, ainsi qu'à Rennes et à Nantes, où des tirs de gaz lacrymogène ont été recensés, ainsi que des dégradations en marge du cortège.Plusieurs dépôts pétroliers restaient par ailleurs bloqués. Des incidents ont éclaté mardi à Fos-sur-Mer, près de Marseille, où les autorités ont procédé à des réquisitions de personnels en grève au moment où 12% des stations-service du pays sont à court d'essence ou de gazole.Face à ces tensions, Emmanuel Macron a appelé mardi le gouvernement à "apaiser" et "écouter les colères", tout en assumant ses choix, selon des participants à une réunion avec les parlementaires de son camp au terme d'une journée d'intenses consultations.- La "foule" n'a "pas de légitimité" -"La foule, quelle qu'elle soit, n'a pas de légitimité face au peuple qui s'exprime souverain à travers ses élus", a-t-il toutefois mis en garde."Il y a à l'Elysée un artificier qui se balade sur les tonneaux de poudre avec une torche", a réagi sur Twitter le chef des socialistes Olivier Faure, qui signe avec 2.500 élus PS une lettre ouverte au président publiée sur le site du JDD pour réclamer le retrait de cette réforme qui "dynamite notre contrat social".Dans la matinée, le chef de l'Etat avait résumé aux ténors du gouvernement et aux dirigeants de la Macronie son état d'esprit, à l'heure de relancer son second quinquennat, déjà entravé au bout de onze mois à peine."Pas de dissolution, pas de remaniement, pas de référendum", a-t-il dit selon un participant.Malgré l'adoption définitive lundi par le Parlement de sa réforme phare, l'ensemble des syndicats et la quasi-totalité des oppositions continuent de réclamer son retrait, vent debout contre le report de l'âge légal de la retraite de 62 à 64 ans.Le recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer le texte sans vote a ravivé la contestation, d'autant qu'il a été suivi d'une motion de censure contre le gouvernement rejetée de seulement neuf voix.Privé de majorité absolue depuis les législatives de juin, Emmanuel Macron n'a pas pu compter comme il l'espérait, sur les retraites, sur le soutien total des députés Les Républicains.Dans un entretien au Figaro, l'ex-Premier ministre Edouard Philippe lui conseille "d'élargir" sa base politique avec "une coalition" allant "des LR aux élus de la gauche qui ne se retrouvent pas dans la Nupes".Risqué, au vu du rejet exprimé par les oppositions.- "L'immobilisme", "pas une option" -"Le problème, c'est le président de la République", a estimé le chef des députés LR Olivier Marleix. Emmanuel Macron "a mis le feu et fermé toutes les issues" en "passant en force", a dénoncé l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, tandis que la patronne des députés Rassemblement national Marine Le Pen a prévenu dans un entretien à l'AFP que le président avait seul "les clés d'une crise politique qu'il a créée".Dans l'immédiat, le président a demandé à ses troupes de faire "d'ici deux à trois semaines" des "propositions" en vue d'un "changement de méthode et d'agenda des réformes", ce qui pourrait lui permettre de temporiser sans faire d'annonces fortes ce mercredi. Il avait déjà annoncé une "méthode nouvelle" au début de son nouveau mandat, sans résultat probant à date.Mardi soir, il a aussi promis d'"avancer" sur "la santé, l'école et l'écologie" tout en organisant "la société du plein emploi". Dans la majorité, les attentes sont fortes."Où va-t-on, comment on fait, qu'est-ce qu'on change?", veut savoir une députée de l'aile gauche du parti présidentiel Renaissance, qui prévient: "seul contre tous, c'est une erreur".Plusieurs voix l'incitent à "parler aux Français qui bossent", "du pouvoir d'achat", mais aussi de promettre de meilleures conditions de travail et rémunérations. Mais d'autres mettent en garde contre de nouvelles dépenses."L'immobilisme n'est pas une option, c'est la garantie du déclassement", prévient Edouard Philippe. fff/jmt/juf
REPORTAGE - De La France insoumise au Rassemblement national, les députés d’opposition ont fustigé l’entretien télévisé du chef de l’Etat
Le RN et la Nupes dénoncent un projet de loi qui ne serait pas respectueux de la Constitution. L'accélération des débats en ayant recours à l'articles 49.3 et 47.1 tout comme certaines dispositions de loi qui ne semblent pas relever du budget de la sécurité sociale pourraient pousser les Sages à censurer une partie du texte.
Une loi qui a fait parler d’elle. Déposée en novembre par le député Renaissance Frédéric Descrozaille, la proposition de loi qui encadre notamment les super promos a été adoptée à l’Assemblée Nationale. Mais concrètement, que va-t-elle changer dans notre quotidien ?