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Moscou appelle Donald Trump et Kim Jong-un à se calmer

"Il faut que les têtes brûlées se calment", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à des journalistes en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. /Photo prise le 22 septembre 2017/REUTERS/Stephanie Keith

NATIONS UNIES (Reuters) - La Russie a appelé vendredi chacune des parties concernées à se calmer après les échanges d'insultes entre Donald Trump et Kim Jong-un. Dans une rare déclaration publique, Kim Jong-un a promis vendredi des "contre-mesures radicales" et "historiques" en réponse aux menaces de "destruction totale" brandies par le président américain mardi devant la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies. Donald Trump a de son côté promis de mettre le dirigeant nord-coréen à "à l'épreuve comme jamais". "Il faut que les têtes brûlées se calment", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à des journalistes en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. "Nous continuons de plaider en faveur d'une approche raisonnable et non pas en faveur d'une approche qui soit dictée par des émotions dignes des cours d'école." Sergueï Lavrov a défendu une proposition de Moscou qui suggère que cessent les essais d'armes nord-coréennes et les exercices militaires mènent que les Etats-Unis et la Corée du Sud afin de relancer les discussions. Les échanges d'insultes entre dirigeant sont "assez mauvaises et inacceptables", a-t-il ajouté. Dans un entretien accordé à ABC, le secrétaire d'Etat Rex Tillerson a dit espérer que les sanctions et les appels lancés de part le monde convainquent la Corée du Nord d'accepter de discuter, tout en admettant que Washington se sentait défié par Pyongyang. Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Ri Yong Ho, avait déclaré a veille que Kim Jong-un pourrait songer à tester un missile nucléaire au-dessus de l'océan Pacifique. Il doit s'exprimer samedi à la tribune des Nations unies. S'exprimant sous le sceau de l'anonymat, un responsable américain a déclaré que Washington prenait très au sérieux les menaces nord-coréennes et qu'un tel essai "changerait la donne". (Additional reporting by Linda Sieg in TOKYO, Michael Martina, Ben Blanchard and Christian Shepherd in BEIJING, David Brunnstrom, Arshad Mohammed, John Irish and Jeff Mason in NEW YORK, Doina Chaicu and Matt Spetalnick in WASHINGTON, Soyoung Kim in SEOUL; Writing by Yara Bayoumy and Michelle Nichols; Editing by Chizu Nomiyama and Grant McCool)