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Moscou accuse les rebelles après l'attaque de Khan Cheikhoune

La contamination aux gaz observée mardi dans le village syrien de Khan Cheikhoune est imputable à des fuites provenant d'un dépôt d'armes chimiques appartenant aux rebelles et bombardé par les forces gouvernementales syriennes, a déclaré mercredi le ministère russe des Affaires étrangères. /Photo prise le 4 avril 2017/REUTERS/Ammar Abdullah

MOSCOU (Reuters) - La contamination aux gaz observée mardi dans le village syrien de Khan Cheikhoune est imputable à des fuites provenant d'un dépôt d'armes chimiques appartenant aux rebelles et bombardé par les forces gouvernementales syriennes, a déclaré mercredi le ministère russe des Affaires étrangères. "Hier, de 11h30 à 12h30, heure locale, l'aviation syrienne a conduit une frappe contre un important dépôt de munitions des terroristes (...) à Khan Cheikhoune", a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Igor Konochenkov. "Sur l'emplacement du dépôt, il y avait des ateliers de fabrication d'armes chimiques", a-t-il encore affirmé. Selon lui, ces armes ont été utilisées l'année denière par les rebelles à Alep. "Les symptômes d'empoisonnement des victimes de Khan Cheikhoune montrées sur les réseaux sociaux sont les mêmes que ceux qui ont été vus à l'automne dernier à Alep." Le Conseil de sécurité des Nations unies a annoncé qu'il se réunirait mercredi à 14h00 GMT. Auparavant, la France avait, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, réclamé la tenue d'une telle réunion d'urgence. Les bilans diffèrent selon les sources. Selon l'Union des Organisations de Secours et Soins Médicaux (UOSSM), un groupement d'organisations internationales basé à Paris qui finance des hôpitaux en Syrie, il y aurait eu 100 morts et 400 personnes intoxiquées. (Maria Kiselyova, Nicolas Delame pour le service français)