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Samuel Paty "désigné" à l'assaillant par des collégiens "a priori contre une rémunération"

Dans l'enquête sur l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine, de nouveaux individus ont été placés en garde à vue lundi dont quatre collégiens. Samuel Paty a été "désigné" à l'assaillant "par un ou plusieurs collégiens, a priori contre une rémunération", indique une source proche du dossier.

Quinze personnes étaient en garde à vue lundi après-midi dans l'enquête antiterroriste sur l'assassinat sauvage vendredi de Samuel Paty, un professeur d'histoire, décapité en pleine rue à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), a appris l'AFP de source judiciaire. De nouveaux individus ont été placés en garde à vue lundi dont quatre collégiens, alors qu'un élève a été relâché.

Selon une source proche du dossier, l'enseignant d'histoire-géographie du collège de Conflans-Sainte-Honorine a été "désigné" à l'assaillant, Abdoullakh Anzorov, "par un ou plusieurs collégiens, a priori contre une rémunération". Les gardes à vue visent donc à déterminer les responsabilités éventuelles des collégiens en la matière, selon la même source.

Autre nouvelle personne placée en garde à vue, une personne qui "a déjà été condamnée pour des faits de terrorisme et qui a déclaré spontanément aux enquêteurs avoir été en lien avec l'auteur quelques temps avant les faits".

Les dix autres gardes à vue sont celles qui avaient commencé depuis vendredi soir et dans le week-end. Tout d'abord, l'entourage familial, avec les parents, le grand-père et le petit frère de l'assaillant, interpellés à Evreux. Est également questionné le père de l'élève qui a appelé à la mobilisation contre l'enseignant. Il a été interpellé à Chanteloup-les-Vignes. L'homme qui l'avait accompagné au collège pour se plaindre du professeur et avait interviewé sa fille dans une vidéo, le militant islamiste Abdelhakim Sefrioui, actif en France depuis le milieu des années 2000, ainsi que sa compagne, le sont également.

La radicalisation d'Abdoullakh Anzorov date de "quelques mois à plus d'un an"

Enfin, trois personnes ayant été en contact avec l'agresseur, qui se sont présentées(...)


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