Mort de Quincy Jones: des artistes africains rendent hommage à un «grand baobab de la musique»

Quincy Jones et Angélique Kidjo, lors d'un gala à New York, octobre 2014.

« Notre père, pote, maestro, ami, mentor vient de nous quitte, dure journée. » Ces mots sont ceux du bassiste Richard Bona qui rend hommage à Quincy Jones, musicien, arrangeur et producteur américain mort ce dimanche 3 novembre à l'âge de 91 ans. Depuis cette annonce, les réactions se sont multipliées tant l’homme a marqué l’histoire de la musique contemporaine, le monde entier et tissé des liens forts avec le continent africain.

Transformer en or tout ce qu’il touchait. Musicien, arrangeur, producteur, Quincy Jones possédait ce don. Comme sur « Wanna Be Startin Something », le titre de Michael Jackson qui reprend sans autorisation un gimmick de la chanson « Soul Makossa » de Manu Dibango. L’affaire se termine par un accord financier, rappelle Guillaume Thibault du service Afrique de RFI. En tout cas, rares sont les artistes qui ne revendiquent pas l’héritage de Quincy Jones. Notamment le claviériste malien Cheick Tidiane Seck : « Aucun mot pour définir Quincy Jones, ce grand baobab de la musique universelle. Je prie pour le repos éternel de son âme. »

En 1985, le monde découvre ce titre, « We Are The World », produit notamment par Quincy Jones, titre caritatif pour lutter contre la famine qui touche l’Éthiopie.


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