Mort de Philippine : Emmanuel Macron dénonce un « crime odieux et atroce »

Le président français Emmanuel Macron le 26 septembre 2024 lors d’une visite au Canada. Au cours d’une conférence de presse, il s’est exprimé sur la mort de Philippine, étudiante tuée à Paris.
LUDOVIC MARIN / AFP Le président français Emmanuel Macron le 26 septembre 2024 lors d’une visite au Canada. Au cours d’une conférence de presse, il s’est exprimé sur la mort de Philippine, étudiante tuée à Paris.

POLITIQUE - L’émotion nationale pousse Emmanuel Macron à s’exprimer. Depuis le Canada ce jeudi 26 septembre, le président de la République a partagé sa peine suite à la mort de Philippine, l’étudiante tuée et retrouvée dans le Bois de Boulogne à Paris il y a tout juste une semaine.

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Le chef de l’État a souligné « l’émotion de toute la nation, de tous les Français et les Françaises » face à « ce crime odieux et atroce ». La jeune fille de 19 ans étudiante à l’université Paris Dauphine n’a plus donné de nouvelles vendredi dernier alors qu’elle devait se rendre chez ses parents après les cours. Elle a été retrouvée le lendemain à moitié enterrée dans le Bois de Boulogne.

L’air grave comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, Emmanuel Macron a parlé de la « douleur » de la famille de Philippine « qu’il faut respecter et accompagner ».

« La justice fera son travail »

« Évidemment la justice fera son travail, évidemment les services de l’État feront le leur, mais avant tout et simplement soyons dans l’expression de cette solidarité et de cette affliction de la nation », a ajouté le président français. Et de conclure : « Il faut chaque jour mieux protéger les Français, le faire, le faire mais moins dire », a-t-il ajouté, sans s’immiscer dans le débat politique qu’a fait naître ce drame.

Le fait que le suspect, un Marocain âgé de 22 ans déjà condamné pour viol, soit en instance d’expulsion a en effet suscité de vives réactions. Il était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), ce qui a valu à la droite et l’extrême droite de s’insurger et de demander un serrage de vis sur la sécurité et l’immigration.

Le suspect identifié comme étant Taha O. a été retrouvé en Suisse trois jours après la mort de Philippine. Les enquêteurs de la brigade criminelle étaient parvenus à le repérer grâce notamment à l’exploitation des images de vidéosurveillance d’une banque où il a effectué un retrait avec la carte bancaire dérobée à la victime. Une enquête a été ouverte pour viol et homicide.

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