Mort de Nasrallah : ces Israéliens se réjouissent de l’élimination du chef du Hezbollah
INTERNATIONAL - Des cris de joie et des applaudissements. Voici comment ont réagi les baigneurs de la plage d’Eilat, en Israël, en apprenant via des haut-parleurs la mort d’Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah tué par l’armée israélienne ce vendredi 27 septembre, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de l’article.
Israël a en effet violemment frappé la banlieue sud de Beyrouth, fief du groupe islamique armé. Une attaque qui a provoqué l’effondrement de sept immeubles, faisant au moins six morts et 91 blessés, d’après le ministère de la Santé libanaise. Un bilan qui pourrait être bien plus lourd au vu des dégâts.
Hassan Nasrallah était visé par cette frappe, selon plusieurs télévisions israéliennes. Après que son décès a été annoncé par l’armée israélienne, le Hezbollah a confirmé sa mort à la mi-journée.
« L’impression qu’il était immortel »
Un soulagement pour ces Israéliens. « Je pense qu’Israël a fait un travail incroyable. Durant près de deux décennies, il a été une cible. On a été après lui durant au moins 25 ans », déclare Emeric Kon, habitant de Tel Aviv au micro de Reuters. « On avait l’impression qu’il était immortel, mais on est désormais très heureux. Mais je pense que ça va être dur parce que de nombreux pays le soutenaient », estime Merav Shirtit, également interrogée par l’agence de presse britannique.
Parmi ces pays figure l’Irak, dont le Premier Ministre, Mohamed Chia al-Soudani, a condamné samedi l’assassinat par Israël d’Hassan Nasrallah, le qualifiant de « crime » ayant « franchi toutes les lignes rouges ». De son côté, l’autoritaire président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé une politique « génocidaire » de la part de l’État hébreu. « Le Liban et le peuple libanais sont la nouvelle cible de la politique de génocide, d’occupation et d’invasion menée par Israël depuis le 7 octobre », a-t-il affirmé sur X.
Même son de cloche du côté de la Russie. « Nous condamnons fermement un nouvel assassinat politique commis par Israël », a souligné son ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, estimant qu’Israël portait « l’entière responsabilité » des conséquences « dramatiques » que l’assassinat du chef du Hezbollah pourrait entraîner dans la région. « Nous demandons instamment à Israël de cesser les hostilités » pour « mettre fin à l’effusion de sang », a affirmé la diplomatie russe.
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