Mort de Nahel à Nanterre : ces éléments déterminants révélés par les confrontations entre les témoins et les policiers
Le policier mis en examen pour "meurtre" reste ferme sur sa version des faits, révèle BFM TV. Selon lui, la mort de Nahel est directement liée à son refus d’obtempérer. "Je continue de penser que s’il avait obtempéré depuis le début et qu’il s’était stationné sur le bas-côté de la route, rien de tout cela ne serait arrivé", a-t-il déclaré après une confrontation de plus de cinq heures. Ce point de vue est catégoriquement rejeté par les témoins, qui assurent que Nahel a été victime de violences injustifiées. Les témoins ont, en effet, confirmé que les deux policiers avaient porté des coups de crosse avec leurs armes au visage de Nahel. Cependant, aucune trace de ces coups n’a été relevée par le médecin-légiste. De plus, trois témoins affirment avoir entendu l’un des policiers menacer la victime de se prendre "une balle dans la tête". Ces témoignages divergent de ceux des policiers, qui nient fermement avoir prononcé de telles menaces.
"Je continue de dire que je me suis senti en danger et je pense que je l’ai été"
Le juge d’instruction a mis en évidence plusieurs discordances dans les déclarations des témoins. Notamment, sur le comportement de Nahel au volant de sa Mercedes jaune canari, qui aurait redémarré malgré les injonctions des policiers. Un expert a clairement établi que les policiers n’étaient pas en danger au moment où Nahel a redémarré son véhicule. Selon cet expert, le volant de la voiture n’était (...)
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