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Mort inattendue du nourrisson : toujours trop de décès en France

fotosparrow/Shutterstock.com

Du 17 au 23 septembre se tient la Semaine de la prévention de la mort inattendue du nourrisson. Si le nombre de décès a diminué au fil du temps, « nous pouvons encore mieux faire », martèlent les professionnels de la petite enfance.

Le nombre de morts inattendues du nourrisson (MIN) a énormément baissé ces dernières années en France, pour atteindre 350 décès en 2015 (contre près de 1 500 décès au début des années 1990). Mais, selon les Hospices Civils de Lyon (HCL), ces statistiques peuvent encore s’améliorer : « l’analyse des circonstances et des causes des décès montre que jusqu’à 150 cas pourraient être évités chaque année si les parents étaient mieux informés sur les facteurs de risque. »

Eviter l’évitable

Ainsi, dès la naissance, il est indiqué de faire dormir les nouveau-nés uniquement sur le dos dans un lit adapté. En 15 ans, cela a permis de faire baisser le taux de mort inattendue du nourrisson de 75%. Dans cette position, le visage et donc les voies respiratoires sont dégagées. Et contrairement aux idées reçues, cette position ne favorise pas l’aplatissement de la tête. « Les nouveau-nés ne doivent pas être « calés » dans des supports mous par exemple, pas de couette. Il faut que le bébé puisse bouger et tourner la tête d’un côté et de l’autre sans risque » recommande le Dr Kugener, pédiatre au Centre de référence de la mort inattendue du nourrisson des HCL.

Par ailleurs, les experts rappellent qu’il est dangereux de dormir avec un bébé dans son lit. Étouffement, poids de la couette, mauvaise régulation de la température, faire dormir un nourrisson dans le même lit qu’un adulte est associé à un risque accru de décès.