Mort de Gena Rowlands, Columbia, mpox, Stonehenge : les informations de la nuit
L’actrice Gena Rowlands est morte. La star américaine est décédée à l’âge de 94 ans, rapporte mercredi le magazine Entertainment Weekly, citant le fils de l’actrice, Nick Cassavetes. L’actrice, notamment connue pour ses rôles dans les films Gloria et Une femme sous influence, avait commencé sa carrière dans les années 1950. Elle avait remporté un Emmy Award à trois reprises et avait été nommée par deux fois aux Oscars. Nick Cassavetes, né de son union avec son premier mari, l’acteur John Cassavetes, avait révélé en juin que Gena Rowlands souffrait de la maladie d’Alzheimer, tout comme sa mère avant elle et le personnage qu’elle interprétait dans le film N’oublie jamais.
La présidente de l’université américaine Columbia démissionne. Minouche Shafik a annoncé mercredi son départ, invoquant la “période de crise” au cours de laquelle l’établissement est devenu l’épicentre des manifestations étudiantes contre la guerre à Gaza. L’université, qu’elle dirigeait depuis juillet 2023, a été l’une des premières à se mobiliser au début de la guerre que conduit Israël contre le Hamas, en riposte à l’attaque sanglante du mouvement palestinien du 7 octobre. L’université Columbia a été accusée, d’un côté, de ne pas avoir lutté assez fermement contre l’antisémitisme, et de l’autre, d’avoir eu la main trop lourde contre les groupes d’étudiants propalestiniens en faisant appel à la police pour intervenir. Très critiquée pour avoir appelé les forces de l’ordre, la présidente Minouche Shafik avait aussi été auditionnée par le Congrès avec d’autres présidents d’université, accusés de ne pas assez protéger les étudiants juifs. L’annonce de sa démission mercredi a été accueillie par “les cris de joie de militants propalestiniens” qui s’étaient rassemblés à l’occasion d’un événement de campagne de la candidate démocrate Kamalas Harris à New York, rapporte Ha’Aretz.
Mpox : l’OMS déclenche son plus haut niveau d’alerte mondiale. Les membres du comité d’urgence de l’agence sanitaire onusienne ont estimé que les critères étaient réunis pour déclarer une urgence de santé publique internationale face à la hausse des cas en Afrique, a déclaré mercredi le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Un total de 38 465 cas de cette maladie, anciennement connue sous le nom de “variole du singe” a été recensé dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1 456 décès, avec notamment une augmentation de 160 % des cas en 2024 par rapport à l’année précédente, selon des données publiées la semaine dernière par l’agence de santé Africa CDC. 85 % des décès concernent des enfants de moins de 15 ans. “Ce que nous voyons n’est que le sommet de l’iceberg, car nous n’avons pas prêté suffisamment attention au problème et avons manqué de ressources pour le faire”, affirme au Washington Post Anne Rimoin, une épidémiologiste californienne qui étudie la variole du singe en RDC depuis vingt ans. En Afrique, “les déplacements de population provoqués par les conflits aggravent l’épidémie et obligent les enfants à vivre dans des conditions de surpopulation propices à la propagation des maladies”, souligne le quotidien américain.
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