La mort d'Otto Warmbier va-t-elle aggraver les tensions entre Pyongyang et Washington?

L'étudiant Otto Wambier lors d'une conférence de presse, le 29 février 2016, à Pyongyang.

Le décès de l'étudiant américain, rapatrié le 13 juin dans le coma après 18 mois de détention en Corée du Nord, pourrait dégrader les relations déjà tendues entre Washington et Pyongyang.

Prisonnier pendant 18 mois en Corée du Nord, puis rapatrié la semaine dernière aux Etats-Unis, Otto Warmbier, un étudiant américain de 22 ans, est décédé lundi à l’hôpital de Cincinnati. Il était dans le coma depuis plus d’un an. En marge d’une réunion à la Maison Blanche, Donald Trump a condamné le «régime brutal» de Pyongyang. «Beaucoup de choses terribles se sont passées. Mais, au moins, nous l’avons ramené chez lui pour qu’il soit avec ses parents», a avancé le président américain.

Melania and I offer our deepest condolences to the family of Otto Warmbier. Full statement: https://t.co/8kmcA6YtFD pic.twitter.com/EhrP4BiJeB

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) June 19, 2017

«Acte hostile»

Footballeur du lycée et doté d’un «esprit aventurier», comme le décrit le New York Times, Warmbier avait décidé de visiter la Corée du Nord en passant par un tour-opérateur chinois, Young Pioneer Tours. Au slogan de circonstance: «Des bons plans voyage pour des destinations que votre mère préférerait que vous évitiez». Le tour-opérateur a déclaré la semaine dernière qu’il n’emmènerait plus de ressortissants américains en Corée du Nord, le risque étant trop élevé.

Arrêté à l’aéroport de Pyongyang début janvier 2016, après avoir passé cinq jours en Corée du Nord, Otto Warmbier avait été jugé de manière expéditive et condamné à quinze ans de travaux forcés, accusé d’avoir voulu dérober une affiche de propagande dans l’hôtel dans lequel il avait résidé. Un «acte hostile», selon la Cour suprême du pays. Les pseudo-confessions du jeune homme, en larmes, avaient été diffusées à la télévision nationale.

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