Mort d'Emile : "Un accident, un crime ou la famille", un gendarme s'exprime sur l'affaire

L'espoir de retrouver le petit Emile s'est tristement envolé lorsqu'une randonneuse a retrouvé une partie de ses ossements en mars dernier. Le corps de l'enfant se trouvait non loin du Haut-Vernet, hameau où il s'était volatilisé neuf mois auparavant. Une fin tragique et éprouvante pour la famille du garçonnet. Les enquêteurs chargés de l'affaire ont également été affectés. D'autant que les premières recherches n'ont pas été simples. "Pendant 48 heures, c'était le nez dans le guidon. Il n'y avait qu'Emile qui comptait. J'ai pris la gravité en compte immédiatement. On signalait un enfant de 2 ans et demi disparu et il faisait très chaud. Il ne fallait pas qu'on traîne", assure Luc (prénom d'emprunt), le premier officier gendarme des Alpes-de-Haute-Provence à lancer les opérations, au micro de BFMTV.

Au fil du temps, Luc a commencé à désespérer tant les fouilles étaient vaines. "Je pensais que dans la semaine de l'évènement, nous aurions une piste. Un accident, un crime ou la famille. Il ne pouvait pas s'être envolé comme ça", confie-t-il. L'annonce du décès d'Emile est tombée tel un couperet. À ce jour, les circonstances sont d'ailleurs encore inconnues. "Aujourd'hui, on a des ossements mais toujours pas de piste. Comment avec tous les moyens, les êtres humains, les chiens, les battues, nous n'avons pas pu tomber dessus ? Pourquoi sommes-nous passés à côté ? C'est ma grande tristesse ça", avoue le gendarme.

Mort d'Emile : l'enquête (...)

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