Le journaliste français est décédé hier lors d'un bombardement dans l'est du pays.

C'est avec tristesse que le monde du journalisme a appris hier la disparition du reporter Arman Soldin. Présent en Ukraine pour couvrir le conflit avec la Russie, le journaliste de l'AFP a été tué près de Bakhmout lors d'une attaque de roquettes. Ce bombardement est survenu aux alentours de 16h30 dans les environs de Tchassiv Iar, localité à proximité de Bakhmout, qui est visée quotidiennement par les forces russes.

"C'était un être lumineux"

De nombreux médias et journalistes ont tenu depuis cette annonce à saluer la mémoire d'Arman Soldin, qui était âgé de 32 ans. "L'Agence dans son ensemble est effondrée. La mort d'Arman est un terrible rappel des risques et des dangers liés à la couverture de cette guerre", a réagi Fabrice Fries, PDG de l'AFP, dans un message interne relayé par le Syndicat national des journalistes (SNJ) de l'AFP sur Twitter. "Le travail brillant d'Arman résumait tout ce qui nous rend fier du journalisme de l'AFP en Ukraine", a déclaré, pour sa part, Philip Chetwyn, directeur de l'information de l'AFP.

En direct, hier soir, Paul Gasnier a annoncé dans "Quotidien" sur TMC la disparition d'Arman Soldin. "Toute l'équipe est bouleversée. Le journaliste de l'AFP, Arman Soldin, qu'on connaît très bien et qui a fait plusieurs reportages pour nous, a été tué en Ukraine. C'était cet après-midi. C'était un être lumineux. Un journaliste brillant, passionné par ce qu'il faisait. Un ami. On est bouleversés...

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