Mort d’une jeune militaire française déployée au Liban au sein de la Finul, Fany Claudin

Mort d’une jeune militaire française déployée au Liban au sein de la Finul, la maréchale des logis Fany Claudin.
Ministère des Armées Mort d’une jeune militaire française déployée au Liban au sein de la Finul, la maréchale des logis Fany Claudin.

ARMÉES - « Grande tristesse » et « vive émotion ». Les armées françaises sont en deuil ce vendredi 15 novembre, alors qu’a été annoncé le décès d’une jeune militaire, la maréchale des logis Fany Claudin, qui appartenait au 121e régiment du train de Montlhéry. La jeune femme était déployée au Liban depuis le début du mois, au sein de la Finul, la Force intérimaire des Nations unies dans le pays.

La Finul ciblée par Israël, que peuvent faire (ou non) les Casques bleus postés au Liban ?

C’est l’état-major des armées qui a annoncé en premier la nouvelle. Fany Claudin « a été mortellement blessée lors d’un accident de la route survenu durant une mission opérationnelle d’escorte de convoi logistique au Liban », peut-on lire dans le communiqué, qui précise que le médecin de la Finul intervenu sur l’accident n’a rien pu faire pour la jeune femme.

« Elle contribuait quotidiennement au soutien de la force œuvrant au retour de la paix », peut-on encore lire dans le texte, qui relaie les condoléances de Thierry Burkhard, le chef d’état-major des armées.

700 militaires français déployés au Liban

Comme l’a aussi précisé le ministre des Armées Sébastien Lecornu, plusieurs de ses camarades ont été blessés dans l’accident de la route, survenu entre Deir Kifa et Naqoura, dans le sud-ouest du pays. Le ministre a d’ailleurs écrit avoir une pensée pour « l’ensemble des 700 militaires français qui œuvrent, au sein de la FINUL, pour la désescalade au Sud-Liban ».

Depuis qu’Israël multiplie les frappes contre le Liban, dans le cadre de l’opération que l’État hébreu présente comme une entreprise de destruction du Hezbollah, les tensions ne font que croître entre la Finul et le pays dirigé par Benjamin Netanyahu. Créée en 1978, la force de l’ONU a vu ses effectifs considérablement renforcés en 2006, à la suite de la dernière escalade ayant impliqué les deux voisins du Moyen-Orient. Et pour cause : sa raison d’être est de sécuriser la zone à la frontière entre Liban et Israël.

PUBLICITÉ

Selon la résolution 1701 de l’ONU, seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de la Finul doivent être déployés au Sud-Liban pour faire tampon entre les combattants du Hezbollah et les forces israéliennes. Sauf que depuis l’offensive israélienne, les militaires déployés par l’ONU sont régulièrement victimes collatérales des affrontements entre belligérants. Ce qui a plusieurs fois poussé l’ONU à dénoncer les agissements d’Israël comme du Hezbollah.

À voir également sur le HuffPost :

Liban : Benjamin Netanyahu demande à l’ONU d’évacuer « immédiatement » les Casques bleus

Liban : la France craint une « guerre civile imminente », explique le ministre Sébastien Lecornu