Mort d’Alain Delon : Hiromi Rollin, « dévastée », en veut aux enfants de l’acteur

ALAIN DELON - Même pas un « au revoir ». Au lendemain de la mort d’Alain Delon à 88 ans, Hiromi Rollin, contre laquelle les enfants de l’acteur ont porté plainte en 2023, dénonce un comportement « inhumain ». Celle qui a longtemps partagé la vie de l’acteur et qui a été présentée par ses enfants comme sa « dame de compagnie » s’est exprimée ce lundi 19 août.

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Auprès du Figaro, elle s’est dite « dévastée » de ne pas avoir pu revoir « Alain » qu’elle dit n’avoir cessé d’aimer, alors qu’elle a été expulsée de la maison de Douchy l’an dernier. « Nous nous sommes aimés pendant plus de 30 ans. J’ai vécu avec lui pendant 17 ans et ai été séparée d’Alain injustement, brutalement et violemment », dit-elle en référence aux accusations de maltraitance portées par les enfants de l’acteur.

« Ses enfants ne m’ont même pas permis de lui dire “Au revoir”, c’est inhumain », dénonce Hiromi Rollin aujourd’hui, assurant qu’elle et Alain Delon échangeaient par téléphone ces derniers mois. « Il souhaitait me voir. Il m’a même laissé un message le 24 mars. Il disait être trop seul et me demandait de venir le voir », explique-t-elle au Figaro.

« C’est ignoble, c’est une pure invention »

Anthony, Anouchka et Alain-Fabien Delon ont déposé deux plaintes à l’encontre d’Hiromi Rollin, notamment pour violence sur personne vulnérable et abus de faiblesse sur leur père. Elles ont été classées sans suite pour infractions insuffisamment caractérisées, a annoncé le 4 janvier le parquet de Montargis.

La plainte d’Hiromi Rollin, déposée contre les enfants Delon pour des violences lors de son expulsion de la propriété de l’acteur à Douchy en juillet 2023, a elle aussi été classée sans suite pour les mêmes raisons.

Elle-même refusait qu’on la qualifie de « dame de compagnie », expression employée par Anthony Delon. « C’est ignoble, c’est une pure invention. Nous nous comportions comme un couple normal, on avait des gestes tendres l’un envers l’autre devant tout le monde, on s’embrassait, les enfants l’ont vu, ils savaient très bien que, jusqu’à l’AVC d’Alain [en 2019, NDLR], on partageait le même lit », affirmait la sexagénaire auprès du Parisien.

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